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58 personnes reçoivent une dose trop faible du vaccin à Diest, une 3e injection nécessaire | 7sur7, à la Une |
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Cinquante-huit personnes ont peut-être reçu une dose trop faible du vaccin Pfizer, le samedi 10 avril, dans le centre de vaccination Den Amer, à Diest dans le Brabant flamand, indique la zone de soins de première ligne de Demerland lundi. En concertation avec l'Agence flamande de soins et de santé, il a été décidé que les personnes concernées recevraient toutes une troisième injection, afin qu'elles soient avec certitude suffisamment protégées contre le coronavirus.
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4 chaînes YouTube à suivre pour se maintenir en forme chez soi | 7sur7, à la Une |
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Motivation! Certes, la crise sanitaire nous prive d'une multitude de petits plaisirs dont les salles de sport (si, si, c’est un plaisir), mais pas question de se laisser aller. La plateforme YouTube regorge de vidéos de sport accessibles gratuitement. Voici d’ailleurs nos quatre sportives préférées qui vous motiveront à prendre soin de votre corps en restant chez vous. Sortez le tapis, c’est parti!
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Ancien homme politique devenu gourou complotiste: l’inquiétant profil de “l’animateur présumé” du rapt de Mia | 7sur7, à la Une |
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Un juge d’instruction de Nancy a délivré un mandat d’arrêt contre “l’animateur” présumé de la “mouvance” anti-système des ravisseurs de la petite Mia, a confirmé mardi le procureur de la République de Nancy François Pérain. Rémy Daillet “aurait joué un rôle dans l’organisation de l’enlèvement et aurait ainsi fourni les coordonnées de l’accueillante de la mère et de l’enfant à Neuchâtel”, a précisé le magistrat dans un communiqué.
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L’avantage lié au tarif nuit sera bientôt supprimé: qu'est-ce que cela signifie pour votre portefeuille? | 7sur7, à la Une |
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La différence entre le tarif nuit plus avantageux et le tarif jour plus cher sera progressivement supprimée. L’électricité restera tout aussi chère au cours de la journée, mais plus chère durant la nuit. Ce n’est pas une bonne nouvelle pour ceux qui allument leurs appareils durant les heures creuses et le week-end ou qui disposent d’un chauffage à accumulation. Pourquoi le tarif nuit sera-t-il supprimé et qu’est-ce que cela signifie-t-il pour votre portefeuille? Ci-dessous, Monenergie.be a clarifié la situation.
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Le journalisme “bloqué” dans plus de 130 pays, situation “inquiétante” en Belgique | 7sur7, à la Une |
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L'exercice du journalisme, "principal vaccin" contre la désinformation en pleine pandémie, est "totalement ou partiellement bloqué" dans plus de 130 pays, alerte Reporters sans frontières (RSF), qui publie mardi l'édition 2021 de son classement mondial de la liberté de la presse. La Belgique figure à la onzième place, progressant d'un rang, mais RSF juge toutefois la situation "inquiétante" dans le royaume.
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Réouverture des terrasses avant le 8 mai: les bourgmestres peuvent-ils vraiment “fermer les yeux”? | 7sur7, à la Une |
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Officiellement, la réouverture des terrasses est prévue le 8 mai prochain. Mais certains professionnels de l’Horeca ont déjà manifesté leur volonté d'anticiper la reprise des activités et de servir leurs clients, une semaine plus tôt. Une démarche que certains bourgmestres ne vont pas s’atteler à entraver, selon leurs propres aveux. Comment ce discours va-t-il se traduire concrètement sur le terrain? Les maïeurs peuvent-ils vraiment “fermer les yeux” sur le non-respect des règles? La police interviendra-t-elle pour verbaliser les contrevenants? Réponse nuancée avec Maxime Daye, président de l’Union des villes et communes de Wallonie.
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Les masques sont-ils vraiment nécessaires à l'extérieur? Les experts se le demandent | 7sur7, à la Une |
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De nombreux passants ou cyclistes parcourent les grandes villes américaines en portant un masque, même en étant éloignés les uns des autres. Certains États américains, comme le Maine, continuent d'ailleurs d'exiger le port du masque sur les chemins de randonnée et sur les plages. La question de l'utilité de telles mesures est débattue par les experts.
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Les principaux indicateurs poursuivent leur recul | 7sur7, à la Une |
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Entre le 13 et le 19 avril, il y a eu en moyenne 232,6 admissions à l'hôpital chaque jour pour cause de coronavirus, soit une diminution de 8% par rapport à la période de référence précédente, selon les chiffres de l'Institut de santé publique Sciensano mis à jour mardi matin. Au total, 3.114 personnes sont encore hospitalisées en raison du Covid-19 (-3%), dont 938 patients traités en soins intensifs.
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Le but du Cercle à Ostende aurait dû être annulé | 7sur7, à la Une |
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Le Refereeing Department de l'Union belge de football a indiqué que le but du Cercle de Bruges sur le terrain d'Ostende (1-1) dimanche lors de la dernière journée de phase classique aurait dû être annulé. Frank De Bleeckere l'a expliqué lundi.
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Un camionneur arrêté avec 20 fois trop d'alcool dans le sang à Anvers | 7sur7, à la Une |
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La police a appréhendé lundi à Anvers un chauffeur de camion dont le taux d'alcoolémie était 20 fois supérieur à celui autorisé. Le camionneur a dû immédiatement restituer son permis de conduire pour une durée de 15 jours et payer des amendes d'un montant total de 1.610 euros.
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Un topper dès la première journée des “Champions playoffs” | 7sur7, à la Une |
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Les ‘Champions playoffs’, qui regroupent les quatre premiers clubs à l’issue de la phase classique, débuteront par un match entre l’Antwerp et Genk le vendredi 30 avril au Bosuil (20h45). Dimanche à 18h30, l’autre affiche de cette journée inaugurale sera le topper entre Anderlecht et le Club de Bruges. Le calendrier a été présenté lundi soir.
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Un restaurant clandestin fermé dans les Marolles à Bruxelles | 7sur7, à la Une |
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Un restaurant clandestin a été fermé samedi soir, rue des Minimes, dans le quartier des Marolles à Bruxelles, a indiqué lundi sur Twitter la police locale de Bruxelles-Ixelles, confirmant une information diffusée par plusieurs médias.
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La course aux étoiles à l'ère du New Space | Le Vif, la Une |
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Le 22 avril, l'astronaute français Thomas Pesquet sera le premier Européen à rejoindre la Station spatiale internationale (ISS) à bord d'une fusée SpaceX, projet du milliardaire américain Elon Musk. L'espace est bel et bien devenu le terrain de jeu des opérateurs privés.
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Le vaccin Johnson & Johnson recevra-t-il le feu vert de l'EMA? | Le Vif, la Une |
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L'EMA, l'Agence européenne des médicaments, informera cet après-midi à partir de 17h00 les journalistes et citoyens de ses conclusions sur le vaccin Janssen (Johnson & Johnson) contre le coronavirus et les cas graves et inhabituels de thrombose apparus aux Etats-Unis.
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Plan "plein air" : des mesures strictes sont-elles nécessaires à l'extérieur? | Le Vif, la Une |
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Plusieurs études montrent que la transmission des particules de covid à l'extérieur, bien que possible, reste rare. En Belgique, les autorités adoptent même des mesures d'assouplissement progressif qui privilégient les rencontres extérieures, une réouverture des terrasses et des activités organisées en plein air... Mais que sait-on de la virulence du covid à l'extérieur ? Tour de la question.
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George Floyd "a appelé à l'aide dans son dernier souffle" | Le Vif, la Une |
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George Floyd "a appelé à l'aide dans son dernier souffle" avant de mourir sous le genou du policier Derek Chauvin, a affirmé l'accusation dans son réquisitoire contre l'ancien agent accusé d'avoir tué le quadragénaire afro-américain le 25 mai 2020 à Minneapolis.
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La vaccination à Bruxelles en six questions | Le Vif, la Une |
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Depuis ce lundi 19 avril, la plateforme bruxelloise d'inscription à la vaccination est ouverte aux citoyens. La capitale, en retard dans la campagne de vaccination par rapport aux Régions, demande 60 000 doses supplémentaires tandis que des initiatives sont mises en place pour faciliter l'immunisation sur son territoire.
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Matignon, tremplin ou tombeau? | Le Vif, la Une |
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Sortis tous les deux d'une expérience éprouvante de Premier ministre, ils ne nourrissent pas les mêmes ambitions. Edouard Philippe s'est préservé. Manuel Valls a été broyé.
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Covid en Belgique: premiers assouplissements lundi | Le Vif, la Une |
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Les premiers assouplissements depuis la pause pascale décrétée le 24 mars se produiront à partir de lundi. Ils concernent d'une part la reprise des cours à l'école et d'autre part la fin de l'interdiction des voyages non essentiels au sein de l'Union européenne.
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Covid: en Israël, les masques tombent | Le Vif, la Une |
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Depuis un an, les Israéliens marchaient dans les rues sans que l'on puisse voir leurs visages, barrés de masques sanitaires. Mais dimanche, ces derniers sont tombés à l'extérieur, signe d'une première "victoire" contre le coronavirus dans le pays.
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Un accompagnateur de train agressé à la gare de Bruxelles-Nord | Le Vif, la Une |
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Un accompagnateur de train de la SNCB a été victime de violences physiques à la gare de Bruxelles-Nord samedi, a indiqué dimanche Bart Crols, porte-parole de la SNCB. Selon des images de l'incident circulant sur les réseaux sociaux, l'accompagnateur a interpellé un jeune homme qui ne respectait pas l'obligation du port du masque buccal.
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Les chefs de la diplomatie de l'UE se saisissent du cas Navalny | Le Vif, la Une |
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Les ministres des Affaires étrangères de l'UE vont se pencher lundi sur le cas Alexeï Navalny, a annoncé dimanche le gouvernement allemand, qui avec la France exhorte les autorités russes à prendre soin du principal détracteur du Kremlin.
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Incendie à Chênée: une personne dans un état grave | RTL Info à la Une |
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Les pompiers de Liège sont intervenus dans la nuit de lundi à mardi pour un incendie à Chênée, indiquent-ils. Le sinistre s'est déclaré pendant la nuit peu avant une heure du matin dans un appartement de la rue de la Révision à Chênée (Liège). Deux personnes ont été sauvées des flammes. L'une des deux se trouvait dans un état grave, elle a été intoxiquée par les fumées. L'origine de l'incendie est pour l'instant inconnue.
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Rush sur les chaufferettes: les terrasses ne sont pas encore ouvertes, mais il y a déjà des ruptures de stock | RTL Info à la Une |
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Dans la plupart des magasins, il y a actuellement une rupture de stock. Mais cette rupture de stock existait déjà avant l'intérêt de l'horeca pour ce genre de matériel. C'est déjà le cas depuis cet hiver, car de nombreuses personnes ont acheté ces chauffages de terrasses, pour passer leurs fêtes à l'extérieur ou recevoir plus de gens dehors. Certains magasins nous disent qu'ils n'ont pas encore beaucoup de demandes de l'horeca (car les cafés et restaurants attendraient encore la confirmation officielle du gouvernement, avant d'investir dans ce genre de matériel). Ceci-dit, le jour où l'horeca voudra acheter ces chauffages, cela ne sera souvent pas possible, vu qu'il y a déjà une rupture de stock. Dans plusieurs magasins, des nouvelles commandes ont été passées mais elles n'arriveront pas avant le mois de juin. C'est entre autres dû au fait que les producteurs de ces appareils viennent souvent d'Asie, où les exportations ne sont plus si faciles qu'avant, et où le marché local est déjà saturé. Autre alternative : la location. Un louageur de matériel de terrasse nous confirme que les demandes sont déjà très fortes de la part de l'horeca, pour des chauffages de terrasse, ou pour des tentes ou chapiteaux. La demande est aussi boostée par les personnes qui vont se marier dans leur jardin.
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Osaka réclame un nouvel état d'urgence face à l'aggravation de la pandémie | RTL Info à la Une |
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(Belga) Le département d'Osaka dans l'ouest du Japon s'apprêtait mardi à demander au gouvernement nippon la mise en place d'un nouvel état d'urgence face à l'augmentation rapide des cas de coronavirus, sept semaines seulement après la levée d'une mesure similaire sur son territoire. Ce nouveau dispositif devrait être plus strict que le précédent, qui consistait principalement à demander aux bars et restaurants de fermer plus tôt le soir. Cette fois, les autorités devraient demander la fermeture totale de ces établissements, ainsi que des grands magasins et des parcs d'attraction. Tokyo et d'autres départements japonais connaissant aussi une recrudescence des infections devraient suivre le mouvement, dans l'espoir d'éviter de voir leur situation sanitaire s'aggraver comme celle d'Osaka, où les hôpitaux n'ont plus assez de lits pour les patients dans un état grave. Le gouverneur d'Osaka, Hirofumi Yoshimura, a déclaré avoir informé le gouvernement que l'état d'urgence s'imposait car les mesures prises jusque-là étaient "insuffisantes". "Je pense qu'il est temps de prendre des mesures fortes pour une durée limitée", a déclaré M. Yoshimura à la presse. Un feu vert du gouvernement central était attendu dans la soirée. Face à la dégradation de sa situation sanitaire, Osaka avait interdit début avril le passage du relais de la flamme olympique des Jeux de Tokyo sur la voie publique et l'a organisé à la place dans un parc à huis clos. L'aggravation de la situation sanitaire au Japon accroît de nouveau les doutes sur la possibilité d'organiser les JO de Tokyo, trois mois à peine avant leur ouverture prévue le 23 juillet. La capitale japonaise devrait également demander un état d'urgence sur son territoire cette semaine, selon des médias locaux, ainsi que deux autres départements voisins de celui d'Osaka. Le précédent état d'urgence avait été déclaré début janvier dans une grande partie du pays, avant d'être levé le 1er mars à Osaka et trois semaines plus tard à Tokyo. Mais la situation sanitaire s'est de nouveau rapidement aggravée, alors que la campagne de vaccination au Japon a connu des débuts extrêmement lents: un seul vaccin est autorisé pour le moment, et la vaccination des personnes âgées n'a débuté que la semaine dernière. Seuls 25% des 4,8 millions de professionnels de santé que compte l'archipel ont déjà été vaccinés, et à peine 13.000 personnes âgées de 65 ans et plus, alors que le pays en compte plus de 36 millions. (Belga)
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Relance post-covid: le fédéral et les Régions appelés à "s’endetter pour sortir beaucoup plus vite de la crise" | RTL Info à la Une |
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Le secrétaire d’Etat à la Relance estime qu’il y a une nécessité absolue de réinvestir "quand on voit la qualité des infrastructures en Belgique, nos routes, nos écoles, nos chemins de fer…". Pour lui, les 6 milliards européens ne constitueront "qu’une première brique qu’on va poser, qui couvre à peine la moitié du chemin qu’on doit faire si on veut viser 3,5 % du PIB, qui est la moyenne européenne de taux d’investissement d’ici à 2024". Doubler la mise par rapport au plan européen, quitte à s'endetter? Thomas Dermine prend pour exemple la situation des Etats-Unis : "Quand on voit ce que le plan de Joe Biden, le message qu’il faut passer est qu’il faut y aller fort et plus vite et il faut reconstruire l’infrastructure qui nous permettra de répondre à nos défis de demain". En Belgique, nous sommes à moins de 2,5 % d’investissements publics. Cela veut dire qu’il faudra doubler la mise par rapport au plan européen, le fédéral, les régions doivent-elles se préparer à investir? Questionne Fabrice Grosfilley. Il faut sortir de cette logique qui voit l’investissement public comme une dépense
Thomas Dermine affirme que notre pays est un de plus mauvais élève en matière d’investissements publics sur ces dernières décennies : "C’est important d’inverser la tendance". Quitte à s’endetter... "S’endetter aujourd’hui, notamment en sortie de crise du coronavirus, cela permet de sortir de la crise beaucoup plus vite et de préserver, voire de créer des revenus fiscaux pour l’état". "Il faut sortir de cette logique qui voit l’investissement public comme une dépense. L’investissement, c’est vrai pour un état et pour une entreprise, c’est ce qui permet de créer les conditions futures de notre prospérité", ajoute le secrétaire d'Etat.
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L'Europe est inquiète: le déploiement de troupes russes à la frontière ukrainienne est "le plus massif jamais enregistré" | RTL Info à la Une |
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"Il y a un risque d'escalade avec le déploiement de 100.000 militaires russes à la frontière avec l'Ukraine. Il s'agit du déploiement le plus massif auquel nous ayons jamais assisté", a indiqué le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell à l'issue d'une visioconférence avec les ministres des Affaires étrangères de l'UE, selon le texte publié par ses services. Lors de la conférence de presse suivant la réunion, il avait initialement évoqué le nombre de 150.000 militaires russes, tout en refusant de dévoiler la source de son information. Ce chiffre a été corrigé, sans explication, dans le texte de son intervention mise en ligne dans la soirée. "C'est préoccupant. On n'est pas à l'abri d'un incident (...) Ce renforcement militaire doit cesser et nous demandons à la Russie la désescalade", a également insisté Josep Borrell. L'Ukraine craint que le Kremlin ne cherche un prétexte pour l'attaquer. Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a informé ses homologues des derniers développements à la frontière lors de cette visioconférence. Il a annoncé sur son compte Twitter avoir proposé "un plan étape par étape sur la manière de décourager Moscou de poursuivre l'escalade". "L'élément clé est la préparation d'une nouvelle série de sanctions sectorielles. Les sanctions individuelles ne sont plus suffisantes", a-t-il déclaré. Les Européens ont décidé de temporiser. "On ne s'achemine pas pour le moment vers de nouvelles sanctions. Ce n'est pas encore ce qui se dessine", a répondu Josep Borrell. "Nous avons félicité l'Ukraine pour ses réactions mesurées et nous avons soutenu la souveraineté et l'intégrité de son territoire. L'UE ne reconnaitra pas l'annexion de la Crimée" par la Russie en 2014, a-t-il conclu. Les Etats-Unis également inquiets Le déploiement militaire russe à la frontière avec l'Ukraine est plus massif qu'en 2014, lorsque la Russie avait envahi la Crimée, a estimé lundi un porte-parole du Pentagone, qualifiant celui-ci de "très préoccupant". Les Etats-Unis ont aussi dénoncé lundi l'"escalade sans provocation" que représente la décision russe de limiter la navigation de navires militaires et officiels étrangers dans trois zones au large de la Crimée, a indiqué le porte-parole du département d'Etat dans un communiqué. "Cela représente une nouvelle escalade sans provocation dans la campagne actuellement menée par Moscou qui vise à affaiblir et déstabiliser l'Ukraine", a indiqué Ned Price, soulignant la "profonde inquiétude" de Washington alors que d'importantes troupes russes ont été positionnées à la frontière avec l'Ukraine. La Russie a annoncé vendredi "suspendre" pendant six mois, du 24 avril au 31 octobre, "le passage à travers les eaux territoriales de la fédération de Russie pour les navires militaires et autres bâtiments étatiques". Les Etats-Unis "appellent la Russie à arrêter de harceler les navires dans la région et à diminuer le nombre de ses troupes le long de la frontière avec l'Ukraine", a dit le porte-parole du département d'Etat. L'ambassadeur américain rentre au pays pour "consultations" L'ambassadeur américain en Russie, John Sullivan, retourne aux Etats-Unis "cette semaine" pour des "consultations", sur fond de tensions exacerbées entre les deux rivaux, a annoncé mardi à l'AFP son ambassade. "Je pense qu'il est important de parler directement avec mes nouveaux collègues de l'administration Biden à Washington de l'état actuel des relations bilatérales entre les États-Unis et la Russie", a déclaré M. Sullivan, cité par sa porte-parole Rebecca Ross, alors que vendredi le Kremlin avait conseillé au diplomate américain de rentrer aux Etats-Unis.
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L'opposant russe Navalny à l'hôpital, tensions autour de l'Ukraine | RTL Info à la Une |
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(Belga) La Russie a annoncé lundi avoir transféré dans une unité carcérale médicale l'opposant en grève de la faim Alexeï Navalny tout en affirmant que son état est "satisfaisant", alors que sa santé, ainsi que la situation à la frontière ukrainienne, sont sources de vives tensions russo-occidentales. Le militant anti-corruption, qui a cessé de s'alimenter il y a trois semaines, a été transféré dans une unité carcérale médicale située dans la même région que le camp où il est emprisonné depuis début mars. "L'état de santé de A. Navalny est jugé satisfaisant", ont assuré les services pénitentiaires, ajoutant qu'il avait accepté de prendre "une thérapie vitaminée". Pendant le week-end, ses proches avaient affirmé qu'au vu de ses analyses médicales, il risquait un arrêt cardiaque. Le sort d'Alexeï Navalny était au programme lundi d'une réunion des ministres des Affaires étrangères des 27, consacrée plus largement aux rapports avec la Russie, avec notamment le déploiement de troupes russes aux abords de l'Ukraine et les expulsions croisées de dizaines de diplomates russes et tchèques. Ce déploiement aux frontières ukrainiennes est "le plus massif jamais enregistré", a déclaré le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, évoquant "150.000 militaires". Ce chiffre a ensuite été ramené à 100.000 militaires dans la version de son discours mise en ligne par l'UE, sans explication. Un porte-parole du Pentagone, John Kirby, s'est pour sa part refusé à avancer un chiffre mais a estimé que "c'est certainement plus que le dernier (déploiement) en 2014", lorsque la Russie avait annexé la Crimée. Il l'a jugé "très préoccupant". "Un conflit reste une possibilité avec un tel déploiement de troupes. Le danger d'un conflit par accident ne peut être écarté", a confié un haut responsable européen à Bruxelles, où ce dossier inquiète. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé à l'Otan et à l'UE d'accélérer le processus d'adhésion de son pays pour envoyer au Kremlin "un vrai signal", mais cela lui a été refusé. "Personne ne veut donner un prétexte à la Russie. L'Otan comme l'UE soutiennent les aspirations de l'Ukraine, mais sans enclencher le processus d'adhésion", ont expliqué plusieurs diplomates des deux organisations. La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) a pour sa part transmis lundi des questions à la Russie sur les conditions de détention de M. Navalny, s'inquiétant notamment de savoir si celles-ci étaient "compatibles avec son droit à la vie". Dans la matinée, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a, lui, jugé que les critiques occidentales sur le traitement de l'opposant "ne pouvaient être acceptées". Alexeï Navalny a arrêté de s'alimenter le 31 mars pour protester contre ses conditions de détention, accusant notamment l'administration pénitentiaire de lui refuser la visite d'un médecin alors qu'il souffre d'une double hernie discale, selon ses avocats. Les partisans de l'opposant âgé de 44 ans, qui a survécu à un empoisonnement ordonné selon lui par le Kremlin, ont aussi appelé à des manifestations dans toute la Russie mercredi, jour de l'adresse annuelle au Parlement de Vladimir Poutine. Le ministère de l'Intérieur a prévenu qu'il ne permettrait aucune "déstabilisation" et qu'il prendrait "toutes les mesures qui s'imposent". Le parquet veut faire interdire le mouvement de M. Navalny, le Fonds de lutte contre la corruption (FBK), pour "extrémisme". (Belga)
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Les agences de voyage assaillies de demandes: elles s’attendent à un été à 75% d’une saison estivale classique | RTL Info à la Une |
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Depuis la semaine dernière et l'annonce de la levée de l'interdiction des voyages non-essentiels, les agences de voyage sont prises d'assaut. Du moins par téléphone puisqu'il est toujours impossible de se rendre dans les agences autrement que par rendez-vous. Nacy Pillens, responsable d’une agence à Namur, confirme : "Les gens ont attendu cette confirmation de mercredi dernier et depuis lors, ça s’affole dans les appels et dans les prises de rendez-vous". On a déjà eu notre premier départ aujourd'hui, réservé la semaine dernière
Beaucoup de demandes pour cet été, et surtout pour l'automne et la fin de l'année lorsque tout le monde sera vacciné. Mais aussi des demandes pour tout de suite. "On a les impatients qui veulent partir directement, donc on a déjà eu notre premier départ aujourd'hui, réservé la semaine dernière. Ces gens-là se concentrent sur début mai", précise Nancy Pillens. En moyenne, les opérateurs espèrent un été à 75% d'un été normal même si cela devrait plutôt tourner entre 60% et 65%, selon un coup de sonde dans plusieurs agences. "Je pense que c’est tout à fait réaliste. Il y en a pas mal qui se sont retenus l’année dernière, mais qui ne vont pas tenir un deuxième été de suite. Ils ne demandent pas s’ils peuvent partir mais quand ils peuvent partir et où ils peuvent se rendre", souligne Frank Bosteels, porte-parole des agences Connections. Beaucoup de questions avec des règles qui changent constamment Des demandes de voyages qui s'accompagnent de questions très précises : où puis-je aller ? Sous quelles conditions ? Que devrai-je faire à mon retour ? Des questions et souvent des réponses qui sont difficiles à apporter, car les règles changent constamment. Pour rappel, les voyages non essentiels sont fortement déconseillés mais plus interdits. Des contrôles stricts aux frontières peuvent être réalisés, et il y a des obligations de dépistage et de quarantaine qui valent pour les retours de zones considérées comme à risque (zones rouges). Ce contrôle se fait sur base des données mentionnées dans le PLF, le "passenger locator form" qu’une personne arrivant en Belgique doit remplir. En attendant dans les agences, on retrouve le sourire. "Ça fait du bien au moral, et on est super content de retrouver notre travail, c’est sûr", conclut Nancy Pillens.
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Fusillade à Bressoux: le TEC reprend partiellement le service dans le quartier | RTL Info à la Une |
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Les quartiers de Bressoux et Droixhe seront de nouveau desservis dès ce mardi 20 avril, a annoncé la direction du TEC Liège-Verviers. Des adaptations sont néanmoins d’application : La ligne 18 circulera normalement uniquement entre 6h00 et 18h00. La ligne 17 circulera normalement entre 6h00 et 18h00. En dehors ce ces heures, les parcours seront limités à l’arrêt “LIEGE Pont d’Amercoeur (rive droite)“. Les lignes 60, 67, 68 et 69 seront toujours déviées dans les deux sens de circulation entre les arrêts “BRESSOUX Grotte“ et “LIEGE Place du Congrès“ par la rue Winston Churchill, le pont d’Amercoeur et les rues Louis Jamme et Jean d’Outremeuse. Un bus des TEC a été touché par un jet de pierre durant l'altercation entre plusieurs personnes dans le quartier de Bressoux-Droixhe. Plusieurs lignes ont donc été déviées voire annulées durant le week-end. Vendredi aux alentours de 17h00, un Tchéchène âgé de 39 ans a perdu la vie après avoir été abattu par des personnes cagoulées. Vingt-huit personnes également d'origine tchétchène ont été interpellées au niveau de l'Île Monsin avant d'être libérées dimanche. La fouille de leurs véhicules n'a pas été concluante et aucune autre interpellation n'a eu lieu, a indiqué le procureur de division de Liège. Le parquet de Liège confirme en outre qu'il s'agirait d'un affrontement entre bandes de jeunes tchétchènes et kurdes.
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L'oud se (re)fait doucement une place dans la musique iranienne | RTL Info à la Une |
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Le luth oriental (oud) connaît un regain d'intérêt en Iran après un long oubli, et des musiciens se prennent à rêver que cet instrument, essentiel dans les traditions musicales turque et arabe, permette un rapprochement entre les peuples.
"Le nombre d'élèves (apprenant l'instrument) a considérablement augmenté depuis une quinzaine d'années: auparavant, un professeur reconnu en avait environ une dizaine, aujourd'hui, il en compte 50", déclare à l'AFP Madjid Yahyanéjad, professeur d'oud à Téhéran âgé de 35 ans.
Nouchine Pasdar fait un constat similaire.
"J'ai commencé (à enseigner) il y a environ 23 ans" à la sortie du lycée professionnel des arts et métiers ("honarestan" en persan), explique cette musicienne de 40 ans. "A cette époque, la plupart de mes étudiants étaient âgés, voire très âgés. Maintenant, ils sont plutôt jeunes."
A ses débuts, se souvient-elle, "on ne connaissait que l'oud joué en Egypte et en Irak". "On ne savait rien (de l'oud en) Turquie. Mais aujourd'hui nous savons qu'en Syrie, au Koweït et en Jordanie on (en) joue également."
Pour M. Yahyanéjad, "les jeunes joueurs d'oud en Iran s'intéressent davantage à la culture arabe et turque" et "des musiciens turcs, arabes et iraniens deviennent de plus en plus amis sur Internet".
L'oud, mot arabe, est connu en persan sous le nom de "barbat".
L'instrument est mentionné tout au long d'un chapitre de l'épopée du "Chahnameh" ("Livre des Rois"), écrite au Xe siècle, et l'Iran cherche conjointement avec la Syrie à faire inscrire sa "fabrication et (sa) pratique" au patrimoine immatériel de l'humanité de l'Unesco.
- Son "chaleureux" -
Pourtant, l'oud est tombé en désuétude pendant des siècles en Iran et est globalement absent du répertoire traditionnel et classique, qui préfère d'autres instruments à cordes: tar, sétar, santour, kamantcheh...
Dans la seconde moitié du XXe siècle, un homme va contribuer à sa renaissance: Mansour Nariman.
C'est lui qui a introduit l'enseignement de cet instrument au "honarestan" et qui "a publié le premier manuel d'oud en persan", rappelle M. Yahyanéjad.
Quand Nariman, décédé en 2015, commence à s'intéresser à l'oud dans les années 1950, simplement parce qu'il en aime le son "chaleureux", le luth arabe est totalement déconsidéré en Iran.
A l'époque, il n'y a personne auprès de qui apprendre à jouer. Qu'à cela ne tienne, raconte M. Yahyanéjad, qui a fréquenté le musicien: Nariman apprend seul et écrit à des Egyptiens qu'il a entendus à la radio pour leur demander comment accorder l'instrument.
Il recevra une réponse d'un des plus grands noms de la musique arabe, Mohamed Abdelwahab.
Des années plus tard, Mohammad Firouzi, élève de Nariman, enregistrera plusieurs disques avec le maître incontesté de la musique persane, Mohammad Réza Shajarian, dont quelques uns des grands succès du chanteur tels "Aseman-e Eshgh" ("Ciel d'amour", 1991), "Aram-e Jan" ("Repos de l'âme", 1998) ou "Ghoghaye Eshghbazan" (Tumulte des amoureux, 2007).
- "Une bénédiction" -
Mme Pasdar se souvient du premier jour où ses professeurs lui ont présenté un oud.
Aussitôt fascinée, elle écume les lutheries de la place Baharestan, paradis pour les musiciens du centre de Téhéran. Mais elle ne déniche "que deux (ouds), tous deux fabriqués en Egypte", et trop grands "pour une gamine", dit-elle.
A l'époque, raconte Fatémeh Moussavi, factrice d'ouds dans son petit atelier de Téhéran, les fabricants sont "peu nombreux" et le prix de l'instrument "très élevé".
La situation change au début des années 2000. Des milliers d'ouds arrivent en Iran, notamment de Syrie et de Turquie, ce qui contribue à faire baisser les prix et à démocratiser l'instrument.
L'époque est à la libéralisation tentée par le président réformateur Mohammad Khatami (1997-2005).
Cela profite notamment à la musique, art globalement mal vu par le clergé chiite en ce qu'il détournerait d'occupations jugées plus essentielles comme l'étude du Coran ou de la jurisprudence islamique.
Pour Hamid Khansari, auteur d'une méthode d'initiation, l'oud "est une bénédiction" car il permet "d'élargir les possibilités de création".
Des échanges ont ainsi lieu sur scène à Téhéran, où se sont produits les joueurs d'oud libanais Charbel Rouhana (avec le groupe iranien Gardoun en 2016), turc Yurdal Tokcan (avec un duo iranien en 2017) et tunisien Dhafer Youssef, qui a intégré des poèmes persans dans son répertoire et a donné plusieurs concerts avec un orchestre international comptant des Iraniens.
Dans un Moyen-Orient meurtri par des décennies de guerres et de conflits, M. Yahyanéjad veut croire qu'à la faveur des échanges entre musiciens, "l'amitié augmentera" et que "cet instrument permettra aux habitants de cette région de se réconcilier enfin".
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Pour aider le Liban et ses agriculteurs en crise, le cannabis | RTL Info à la Une |
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Pendant près de trente ans, Abou Ali a planté des pommes de terre dans l'est du Liban. Mais pour faire vivre sa famille dans un pays en plein effondrement où l'agriculture ne rapporte pas, il s'est reconverti dans la culture du hachisch.
"Ce n'est pas par amour du hachisch", lâche le paysan de 57 ans, dans la région de Baalbek, réputée pour son industrie prospère --et illégale-- de cannabis. "C'est moins coûteux que d'autres cultures", résume-t-il. "Ca permet de vivre dignement."
Avec la crise économique qui s'accélère depuis l'automne 2019, les petits agriculteurs se tournent de plus en plus vers le cannabis pour échapper à la misère --même si rares sont ceux qui acceptent de témoigner.
"Avec l'agriculture, on était toujours perdants", justifie Abou Ali, reconverti lui dès 2019.
La situation a empiré avec la dépréciation de la livre libanaise ayant fait bondir les coûts de production agricole: à l'instar du carburant, les graines, les engrais et les pesticides sont importés, donc facturés en dollar.
Par opposition, le hachisch est synonyme de revenus stables, de coûts de production divisés par quatre et d'économies en eau et en engrais.
De sa vie passée, dédiée aux pommes de terre et aux haricots verts, Abou Ali garde un goût amer.
S'exprimant sous un pseudonyme au téléphone, il raconte le drame ordinaire des campagnes libanaises: de paysans endettés auprès des banques ou des usuriers, contraints de vendre maisons et terrains.
"Quand on plantait des légumes, on ne pouvait même pas acheter le mazout pour se chauffer l'hiver", poursuit ce père d'un jeune adolescent.
- "Nourrir la famille" -
Aujourd'hui, il plante deux hectares de hachisch, produisant une centaine de kilos. Il vend le kilo à deux millions de livres, soit environ 166 dollars au taux du marché noir.
Selon la qualité, le prix peut monter jusqu'à cinq millions.
"Ce n'est pas le grand luxe, mais (...) on peut nourrir la famille".
Le bucolique village de Yammouné se targue d'avoir le meilleur hachisch de tout Baalbek. Mais l'adjoint du maire Hussein Chreif reconnaît que la production a désormais le vent en poupe dans toute la région.
"Les agriculteurs abandonnent leurs cultures principales", confirme-t-il. Avec le hachisch, "ils sont gagnants, quel que soit le prix de vente".
Depuis des décennies la culture du hachisch prospère au Liban. Avec plus de 40.000 hectares de plantations illégales, le pays est le quatrième fournisseur au monde, derrière le Maroc, l'Afghanistan et le Pakistan, selon l'ONU.
En avril 2020, le Parlement a légalisé la culture du cannabis à usage médical. Mais sur le terrain, rien n'a été fait.
Pourtant, une fois appliquée, cette filière pourrait rapporter 350 millions de dollars au bout d'un an, et jusqu'à un milliard la cinquième année, indique à l'AFP le ministre de l'Agriculture Abbas Mortada.
Mais l'instance de régulation censée gérer le secteur n'a toujours pas été créée et attend désormais la formation d'un gouvernement qui piétine.
Le ministre assure par ailleurs oeuvrer avec les instances internationales pour soutenir un secteur agricole "négligé durant des décennies".
Avec la crise économique, l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) évoque un "déclin substantiel" de la production agricole, selon des "estimations informelles".
"Ca pourrait être pire en 2021", avertit Maurice Saade, représentant de la FAO au Liban, pointant du doigt "des coûts de production qui ont subitement augmenté" avec les importations en dollar.
"De nombreux fermiers n'ont pas pu planter, ou ont dû réduire les surfaces cultivées", reconnaît-il.
"Nombreux sont ceux qui s'endettent, ou qui utilisent d'anciennes graines, donnant des récoltes moins abondantes."
Et c'est pourquoi, l'agence onusienne, en coopération avec les autorités, va verser 300 dollars à environ 30.000 agriculteurs, pour les aider à acquérir des matières premières ou du matériel.
- "Pas de pertes" -
Dans le garage de Mohamed, un nom d'emprunt pour cet agriculteur au visage buriné et à la mine rieuse de Yammouné, deux travailleurs affinent la résine de cannabis en la faisant passer par un tamis.
A l'entrée du garage, des sacs de jute s'entassent: les graines de cannabis qui sont plantées au printemps.
Après une vingtaine d'années dans la pomme de terre essentiellement, Mohamed s'est reconverti en 2018.
"Avec la pomme de terre, tu es gagnant une année, et perdant les trois suivantes", déplore le sexagénaire, qui pour éponger des dettes a dû vendre un lopin de terre.
"Avec le hachisch il n'y a pas de pertes".
Aujourd'hui il plante un hectare, et fournit de l'eau de son puits aux voisins, qui le payent parfois en lui cédant une partie de leur production de hachisch.
"Si ce n'était pour cette culture, les gens n'auraient pas à manger".
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Au Maroc, les cultivateurs de cannabis veulent vivre sans peur | RTL Info à la Une |
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Après des décennies passées dans la semi-clandestinité, Mohamed Morabet espère vendre sa récolte de cannabis "la tête haute" cet été grâce au projet de légalisation de l'usage thérapeutique de cette plante interdite au Maroc, pays pourtant premier producteur mondial de haschich.
"Nous allons enfin sortir de la clandestinité après avoir vécu dans la peur et le chantage", souffle ce cultivateur rencontré dans son champ où ont récemment été semées les graines de "kif", première richesse de la région de Ketama dans le nord du Maroc.
Le royaume entend, à travers le projet de légalisation, valoriser une filière lucrative actuellement aux mains des trafiquants en se positionnant sur le marché du cannabis médical. Il espère aussi améliorer la situation de la population du Rif, une région du Nord montagneuse et peu développée.
Adopté par le gouvernement fin mars, le projet de loi sera très bientôt débattu par les députés, selon des sources parlementaires à Rabat.
L'enjeu est de taille pour le pays, classé premier producteur mondial de résine de cannabis par l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime dans son rapport 2020.
A 60 ans, M. Morabet dit toutefois "avoir encore quelques réserves". Pour les producteurs rencontrés par l'AFP, le projet suscite autant d'espoirs que de craintes.
"Avec la légalisation, nous aurons moins de problèmes mais nous craignons que le prix de vente soit revu à la baisse", s'inquiète Fadoul Azouz, un sexagénaire rencontré au pied d'une colline surplombant de vastes champs labourés pour la récolte de l'été.
- "Liberté provisoire" -
Le prix du kilo de haschich a déjà baissé pour atteindre environ 1.500 dirhams (moins de 150 euros) en raison d'une "lutte accentuée contre le trafic de drogue qui a fait baisser la demande" ces dernières années, selon les témoignages.
Selon les prévisions officielles diffusées par l'agence MAP, les cultivateurs sortiront pourtant "gagnants" de la réforme. Alors qu'ils touchent seulement "4% du chiffre d'affaires final dans le circuit illégal", ils pourraient potentiellement en percevoir "12% dans le marché légal".
Les cultures de cannabis couvraient 55.000 hectares en 2019, selon les chiffres officiels, et font vivre entre 80.000 et 120.000 familles dans le Rif, d'après les estimations.
Traditionnellement cultivé depuis des siècles, très visible et largement toléré, le cannabis est toutefois interdit depuis 1954 au Maroc et sa culture est passible de poursuites, souvent déclenchées par des règlements de compte entre voisins.
"C'est comme si nous étions en liberté provisoire", confie Mohamed Morabet.
Il y aurait actuellement "quelque 58.000 cultivateurs recherchés" par les autorités, selon les chiffres du ministère de la Justice cités par le député Mustafa Brahimi.
Beaucoup d'habitants du Rif espèrent ainsi que la légalisation sera accompagnée d'une amnistie pour les fugitifs, selon les témoignages recueillis sur place.
- "Périmètres règlementaires" -
Autre interrogation concernant la réforme: la cartographie des "périmètres règlementaires" (zones où la production sera autorisée), qui reste à déterminer.
Les cultivateurs de Chefchaouen et de Ketama espèrent que la légalisation se limitera aux "régions historiques" situées en zone montagneuse et exclura les plantations plus récentes des plaines voisines, sur des terres plus faciles à cultiver et à irriguer.
C'est le ministère de l'Intérieur qui listera, une fois la loi adoptée, les régions autorisées et les producteurs devront se réunir en "coopératives" pour vendre leur récolte à une "agence publique" dédiée.
Les volumes "nécessaires pour la production à caractère médical, pharmaceutique et industriel" mentionnés par le projet de loi restent aussi à fixer, tout comme la teneur autorisée en THC, la principale molécule psychoactive du cannabis.
Said Yarou, 25 ans, cultive du cannabis sur les terres familiales près de Ketama. Il espère que "les unités de transformation du chanvre seront implantées dans la région afin que les jeunes puissent y travailler".
Certains appellent même à réfléchir à la légalisation du cannabis "récréatif", toujours prohibé.
"Si certains Etats américains l'ont légalisé, pourquoi pas nous?", souligne Abdallah Al Jout, président d'une association locale pro-légalisation.
Jusque dans les années 1960, le "kif" traditionnel --feuilles de cannabis séchées puis coupées et fumées dans de fines pipes en bois-- était surtout consommé par les habitants du nord du Maroc et par les touristes.
Une décennie plus tard, la transformation des feuilles de cannabis en résine a tout changé et aujourd'hui, dans les cafés de la région, fumer des joints est tout aussi banal que boire un thé entre amis.
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Thromboses suite au vaccin Johnson & Johnson: l’Europe révèlera le fruit de son enquête cet après-midi | RTL Info à la Une |
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La directrice exécutive de l'agence Emer Cooke, ainsi que la personne qui préside son comité d'évaluation des risques dans le cadre de la pharmacovigilance (PRAC), Sabine Straus, et un autre scientifique de l'EMA, Peter Arlett, prendront la parole. L'exercice n'est pas le premier du genre. Le même comité de l'agence se penche depuis plusieurs semaines déjà sur des cas similaires apparus après vaccination avec le produit d'AstraZeneca contre la Covid-19. Le 7 avril dernier, l'EMA avait indiqué que l'évaluation de ce vaccin restait positive, ses bénéfices dépassant ses risques, mais avait conclu qu'il fallait rajouter la formation de caillots sanguins inhabituels combinés à un faible taux de plaquettes comme "effet secondaire très rare" du vaccin d'AstraZeneca. Les deux vaccins ont déjà été approuvés pour le marché européen. Mais, contrairement au Vaxzevria (AstraZeneca), le vaccin Janssen n'est pas encore utilisé à grande échelle en Europe. Les cas problématiques rapportés viennent des États-Unis. Le fabricant lui-même a demandé à interrompre l'utilisation de son produit dans l'attente d'évaluations plus poussées. En Belgique, un premier lot de 36.000 doses du vaccin Janssen a été livré la semaine dernière. Mais elles sont maintenues au frigo pour le moment.
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Mystère aux USA: une Tesla percute un arbre à grande vitesse et tue deux passagers… sans conducteur à bord (vidéo) | RTL Info à la Une |
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Le véhicule roulait à vive allure quand il s'est écrasé samedi soir contre un arbre à Spring, près de Houston, et a pris feu, le détruisant entièrement. Les premiers éléments de l'enquête préliminaire menée par la police locale montrent qu'il n'y avait personne au volant du véhicule, a indiqué un responsable de la police du comté de Harris, Mark Herman, à des médias locaux. Selon lui, les autorités n'ont retrouvé que des traces indiquant que deux individus étaient présents dans la voiture, l'un à la place du passager et l'autre sur le siège arrière. L'agence américaine de la sécurité routière, la NHTSA, a "immédiatement lancé une équipe spéciale d'enquête", selon un message transmis lundi à l'AFP. "Nous discutons activement avec les forces de l'ordre locales et Tesla pour en savoir plus sur les détails de l'accident et prendrons les mesures appropriées lorsque nous aurons plus d'informations", a ajouté la NHTSA. Le Bureau national des transports et de la sécurité des Etats-Unis (NTSB) a de son côté indiqué sur Twitter avoir envoyé deux enquêteurs sur place. Ils concentreront leurs recherches "sur le fonctionnement du véhicule et l'incendie qui a suivi la collision". Les enquêteurs locaux n'avaient pas encore déterminé dimanche si l'airbag du siège du conducteur s'était déployé et si le système d'assistance à la conduite du véhicule était enclenché au moment de la collision. Les circonstances de l'accident ont suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, relançant le débat sur les capacités de semi-autonomie existant chez les Tesla, c'est-à-dire le logiciel "Autopilot", qui permet à la voiture de se garer "seule" ou d'adapter la navigation sur l'autoroute. Lundi à Wall Street, l'action Tesla a lâché 3,40% après cet accident mortel samedi soir.
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Procès de Viry-Châtillon: Darmanin recevra samedi les policiers blessés | RTL Info à la Une |
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Gérald Darmanin a annoncé mardi qu'il recevrait samedi les policiers blessés en 2016 lors de l'attaque aux cocktails Molotov à Viry-Châtillon dont le procès en appel s'est conclu par un verdict critiqué par les syndicats de policiers.
Quelques heures avant un appel aux policiers à manifester devant les tribunaux, le ministre de l'Intérieur a fait valoir sur RTL qu'il "ne souten(ait) pas les manifestations devant les institutions". "Je n'oppose jamais police et justice", a-t-il poursuivi, en ajoutant que "la société et l'Etat dev(aient) soutenir les policiers".
Jugeant qu'il était à la tête d'une "magnifique administration", il a mis l'accent sur le fait que "11 policiers avaient été tués l'an dernier".
A propos du procès de Viry-Châtillon, il a relevé que les policiers blessés avaient été "reconnus victimes". "Ils ont été victimes d'actes de barbarie". "Je les recevrai samedi matin pour leur apporter le soutien du gouvernement", a-t-il dit, insistant sur "les faits ignobles" dont ils ont été victimes.
Les syndicats de policiers ont appelé les fonctionnaires à se rassembler à 12H30 devant le palais de justice de Paris, île de la Cité, et partout en France, devant les tribunaux judiciaires.
Dans la nuit de samedi à dimanche, la cour d'assises des mineurs de Paris a condamné cinq jeunes à des peines allant de 6 à 18 ans de réclusion et acquitté les huit autres accusés, un verdict moins sévère qu'en première instance. Les accusés encouraient la réclusion criminelle à perpétuité.
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Météo - Des nuages et de la douceur | RTL Info à la Une |
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(Belga) La journée de mardi débutera avec de nombreux nuages bas et du brouillard, principalement en Basse et Moyenne Belgique. Ensuite, la nébulosité deviendra variable avec à nouveau le développement de quelques averses localisées dans l'intérieur des terres. Une impression de douceur dominera, avec des températures comprises entre 12 et 16 degrés. Le vent, quant à lui, sera faible à modéré. Les dernières averses s'estomperont, dans la soirée, et quelques larges éclaircies se développeront avant le retour des nuages bas, de la brume et du brouillard, particulièrement sur la Flandre. Cette nuit, les minima oscilleront de 2 à 7 degrés, sous un vent faible à modéré. Mercredi, quelques averses pourront hachurer le ciel après dissipation de la grisaille matinale. (Belga)
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Les émissions de CO2 liées à l'énergie parties pour un rebond majeur en 2021, selon l'AIE | RTL Info à la Une |
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Les émissions de gaz à effet de serre liées à la production et à la consommation d'énergie devraient rebondir au point de frôler en 2021 leur sommet d'avant-Covid-19, du fait de la reprise de la demande mondiale pour tous les combustibles fossiles et notamment la résurgence du charbon, estime l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Après un repli historique de 5,8% en 2020 lié à la pandémie et ses mesures de confinement, les émissions liées à l'énergie (soit environ les trois quarts du total mondial tous secteurs confondus) devraient connaître cette année un rebond de 4,8% (+1,5 milliard de tonnes, à 33 milliards de tonnes).
Ce serait la 2e plus forte hausse annuelle jamais enregistrée pour ces émissions à l'origine du réchauffement planétaire, après le rebond post-crise financière en 2010.
En effet toutes les énergies fossiles devraient voir leur demande augmenter "significativement" en 2021, et notablement le charbon, le plus émetteur de tous, dans les pays émergents.
La demande de charbon devrait croître de 4,5%, dépassant son niveau de 2019 pour approcher ses sommets de 2014. Sa croissance, tirée par le secteur électrique, devrait être de 60% supérieure à celle des renouvelables (qui pourtant se développent aussi).
La demande de gaz devrait également dépasser son niveau de 2019. Celle de pétrole repart fortement, mais ne devrait pas retrouver son sommet de 2019 du fait des incertitudes pesant sur le secteur aérien.
Du côté des renouvelables, la production électrique devrait croître de 8%, pour fournir quelque 30% de l'électricité mondiale (contre moins de 27% en 2019).
Solaire et éolien en particulier devraient connaître une croissance annuelle record: la production électrique d'origine éolienne devrait croître de 17% par rapport à 2020, celle d'origine photovoltaïque de près de 18%. La Chine représente environ la moitié de ces progrès.
Mais in fine, les émissions globales liées à l'énergie en 2021 finiraient tout juste à 1,2% sous le niveau de 2019 (à 400 milliards de tonnes de moins).
"Voila un sombre avertissement, qui montre que la reprise économique après la crise du Covid est à ce jour tout sauf soutenable pour notre climat", souligne le directeur de l'AIE Fatih Birol, dans un communiqué.
"A moins que les gouvernements n'agissent rapidement pour commencer à réduire les émissions, il est probable que nous affrontions une situation pire encore en 2022", prévient l'économiste, pour qui "le sommet sur le climat organisé par le président américain Joe Biden cette semaine est un moment critique pour s'engager à des actions claires et immédiates avant la COP26 de Glasgow".
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Important incendie dans le centre de Marcinelle: une déviation mise en place | RTL Info à la Une |
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Peu avant 5h ce mardi matin, les pompiers de Marcinelle ont été appelés à intervenir avenue Meurée, dans le centre de la commune, pour un important dégagement de fumée dans une ancienne boulangerie. A l'arrivée des pompiers, tout le premier étage ainsi que l'arrière du bâtiment sont en feu et les flammes se propageaient au bâtiment mitoyen situé à droite. La police a fait évacuer 3 habitations proches et les pompiers, aidés par leurs homologues de Jumet, ont lutté contre les flammes durant une bonne heure avant de se rendre maitres du feu. Une équipe d'Ores, le gestionnaire du réseau électrique, est sur place ainsi que plusieurs équipes de la police locale qui ont bloqué les avenues Meurée, Mascaux et la rue de l'Ange. Une déviation a été mis en place. Les deux bâtiments étant inoccupés, aucun blessé n'est à déplorer. 



Photos de Fabian Van Hove
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Coronavirus - Poursuite du recul des principaux indicateurs | RTL Info à la Une |
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(Belga) Entre le 13 et le 19 avril, il y a eu en moyenne 232,6 admissions à l'hôpital chaque jour pour cause de coronavirus, soit une diminution de 8% par rapport à la période de référence précédente, selon les chiffres de l'Institut de santé publique Sciensano mis à jour mardi matin. Au total, 3.114 personnes sont encore hospitalisées en raison du Covid-19 (-3%), dont 938 patients traités en soins intensifs. Entre le 10 et le 16 avril, 3.448 nouvelles contaminations au Sars-CoV-2 ont été dépistées en moyenne par jour, en recul de 2% par rapport à la semaine précédente. Depuis le début de la pandémie en Belgique, 951.626 cas d'infection par le coronavirus ont été diagnostiqués. Sur la même période, 39 personnes sont décédées par jour en moyenne des suites du virus (-8,7%), portant le bilan à 23.782 morts depuis le début de la pandémie en Belgique. Quelque 40.000 tests en moyenne ont également été effectués quotidiennement (-6%), pour un taux de positivité de 9,8%. Le taux de reproduction du virus est à 0,96. Lorsqu'il est supérieur à 1, cet indicateur signifie que l'épidémie tend à s'accélérer. L'incidence, qui renseigne le nombre moyen de nouveaux cas journaliers pour 100.000 habitants, atteint 423,9 sur 14 jours. Enfin, 2.290.268 personnes ont reçu une première dose de vaccin jusqu'à présent, ce qui représente 24,9% de la population adulte. Près de 710.858 personnes bénéficient en outre d'une protection vaccinale complète avec une seconde dose administrée, soit 7,7% de la population adulte. (Belga)
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Nigeria: derrière les barreaux depuis un an pour son combat pour l'athéisme | RTL Info à la Une |
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Amina Ahmed est épuisée. Jour et nuit, cette femme de 36 ans attend désespérément des nouvelles de son époux, un militant athée qui croupit derrière les barreaux d'une prison du nord du Nigeria depuis près d'un an.
Le 28 avril 2020, peu de temps après leur mariage, Mubarak Bala a été arrêté par la police et emmené vers une destination inconnue. Depuis ce jour, il est détenu sans avoir été jugé ni même inculpé.
Il lui est reproché d'avoir critiqué le prophète musulman dans une publication sur Facebook, un acte de blasphème punissable de la peine de mort dans le Nord musulman conservateur du Nigeria, où la charia est appliquée parallèlement au droit commun.
A côté de son travail comme ingénieur dans une compagnie électrique dans l'Etat de Kaduna, Mubarak Bala, 36 ans, est le président de l'Association des Humanistes du Nigeria, une organisation qui se décrit comme "la voie de l'humanisme au Nigeria".
Il a grandi dans une famille musulmane traditionnelle, avec un père polygame et une mère qui a eu neuf enfants, mais au début de l'âge adulte, il cesse de croire en dieu et décide de lutter contre les mouvements salafistes extrémistes qui prospèrent dans le nord autant que les églises chrétiennes évangéliques dans le sud.
En 2014, son combat lui vaut d'être interné de force par sa famille dans un hôpital psychiatrique pendant 18 jours.
Mais cette épisode ne le décourage pas, et il continue à militer notamment sur les réseaux sociaux où il avance qu'il n'y a pas de vie après la mort, ou que les politiciens utilisent la religion pour aveugler le peuple.
"Il essayait de changer les dynamiques dans le Nord", explique Leo Igwe, un défenseur des droits humains et fondateur de l'association humaniste. "Il disait même qu'il allait se présenter aux élections".
- Lueur d'espoir -
Plus encore que son athéisme, c'est surtout son activisme qui dérange les religieux, dont le pouvoir et l'influence sont immenses dans le Nord du pays le plus peuplé d'Afrique.
"Il était en train d'inspirer un mouvement... et les gens commençaient à s'inquiéter", affirme Léo Igwe.
Six semaines avant son arrestation, sa femme a donné naissance à leur fils.
Les six premiers mois, Amina Ahmed n'avait aucune idée de l'endroit où se trouvait son mari. "Je ne savais même pas s'il était encore vivant", dit-elle à l'AFP.
Finalement, elle découvre qu'il a été emmené dans une prison de Kano, à plus de 200 kilomètres de l'endroit où il avait été arrêté. "Quand j'ai enfin entendu sa voix au téléphone, c'est comme si on m'avait jeté de l'eau froide sur le corps".
En mai 2020, ses avocats ont introduit une demande auprès de la Haute Cour fédérale de Abuja pour demander sa libération.
Une lueur d'espoir est apparue en décembre lorsque cette Cour a ordonné à la police de le libérer sous caution mais à ce jour, cette décision n'a toujours pas été appliquée et Mubarak Bala est toujours derrière les barreaux.
"Le refus d'obéir à l'ordonnance du tribunal est mal intentionné et illégal", déclare James Ibor, un de ses avocats.
Un porte-parole de la police de Kano a affirmé à l'AFP que Mubarak Bala ne se trouvait pas entre les mains de la police, mais entre celles la justice.
- "Trop souffert" -
Contactés par l'AFP, le bureau du procureur de Kano n'a pas répondu à plusieurs appels et messages au sujet de cette affaire.
Son avocat ne se décourage pas pour autant et a déposé une nouvelle requête pour faire appliquer la décision de la Cour fédérale, une audition doit avoir lieu le 20 avril.
Le rapporteur spécial des Nations unies sur la liberté de religion, Ahmed Shaheed, se dit "très préoccupé par la persécution des personnes non religieuses au Nigeria".
Dans les pays où "les lois de la charia sont maintenues en parallèle plutôt que d'être subordonnées aux juridictions de droit commun, nous constatons des violations très fréquentes et préoccupantes des droits fondamentaux", selon M. Shaheed.
Après un an de détention, les partisans de Mubarak Bala s'inquiètent de son état de santé, mais aussi pour sa sécurité.
Plusieurs personnes accusées de blasphème dans le Nord du Nigeria ont été condamnées à mort, et dans un cas, en 2011, un homme a été décapité dans sa cellule par des assaillants non identifiés.
Les diplomates au Nigeria et les organismes internationaux se sont montrés prudents jusqu'ici, notamment par peur d'être perçus comme ennemi de l'islam.
Et sa femme commence à perdre espoir. Elle berce son petit garçon d'un an, et pense à son mari.
"Je ne demande même pas sa libération. Peu importe ce qu'il a fait, il devrait être inculpé, être jugé... Nous avons trop souffert maintenant".
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Véran: "décroissance" de l'épidémie depuis 5 jours, mais la situation est "fragile" | RTL Info à la Une |
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Le ministre de la Santé Olivier Véran estime que "nous amorçons une décroissance de l'épidémie" depuis cinq jours, mais que "cette diminution reste fragile" car "nous sommes toujours à un niveau très élevé de l'épidémie".
"Il y a moins de nouveaux cas au quotidien: on était monté à 40.000, on est aujourd'hui aux alentours de 33.000 cas chaque jour en moyenne", déclare le ministre de la Santé au quotidien régional Le Télégramme de Brest de mardi. "Mais cette diminution reste fragile".
"Nous sommes toujours à un niveau très élevé de l’épidémie et la descente n’est pas encore suffisamment rapide et tranchée. Il nous faut continuer nos efforts", ajoute Olivier Véran.
Interrogé sur une levée des restrictions à la mi-mai, le ministre a répondu que "cela fera(it) l’objet d’annonces en temps voulu". Aujourd'hui, le calendrier reste le même: "le 26 avril la réouverture des écoles en présentiel; le 3 mai la réouverture des collèges et lycées en présentiel, et nous pourrons envisager ensuite un certain nombre d’allégements des mesures à partir de la mi-mai", a-t-il dit.
Les données de Santé publique France indiquaient un peu plus de 29.000 nouveaux cas dimanche, près de 36.000 samedi et de 36.500 vendredi.
Les chiffres de lundi (presque 6.700) sont bas, comme tous les lundis, en raison de la fermeture des laboratoires de tests le dimanche.
La France comptait lundi 31.214 patients du Covid-19 hospitalisés, dont presque 6.000 en soins intensifs.
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Une ancienne boulangerie détruite par le feu à Marcinelle ce mardi matin | Sud Presse, Fil Info |
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Un violent incendie s’est déclaré, ce mardi, peu avant 5 heures du matin, dans un bâtiment installé à l’avenue Meurée, à Marcinelle. Le feu avait pris à l’étage et menaçait de se propager aux habitations voisines. Plusieurs failles ont d’ailleurs dû être évacuées, le temps que les pompiers ne maîtrisent le sinistre.
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Coronavirus en Belgique: poursuite du recul des principaux indicateurs, voici les chiffres du jour | Sud Presse, Fil Info |
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Entre le 13 et le 19 avril, il y a eu en moyenne 232,6 admissions à l’hôpital chaque jour pour cause de coronavirus, soit une diminution de 8% par rapport à la période de référence précédente, selon les chiffres de l’Institut de santé publique Sciensano mis à jour mardi matin. Au total, 3.114 personnes sont encore hospitalisées en raison du Covid-19 (-3%), dont 938 patients traités en soins intensifs.
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Sport, culture, jeunesse, évènements-tests...: voici tout ce qui sera abordé au Comité de concertation de ce vendredi | Sud Presse, Fil Info |
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On l’annonce comme une réunion technique: le comité de concertation de ce vendredi 23 avril n’est pas là pour prendre de nouvelles décisions mais pour se pencher sur les protocoles des décisions déjà annoncées. Comment va-t-on relancer l’Horeca, la culture, l’événementiel, le sport… Bref, comment va-t-on mettre en place ce «plan plein air» attendu avec impatience. Il n’empêche que nombreuses sont les questions qui assaillent encore les politiques… Et les secteurs concernés. Il reste trois jours pour déminer tensions et frustrations.
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Coronavirus: appel à revoir le calendrier vaccinal des détenus | Sud Presse, Fil Info |
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L’ensemble des personnes détenues doivent être prioritaires dans le programme de vaccination contre le Covid-19, au même titre que le personnel pénitentiaire, plaident les asbl I.Care et la section belge de l’Observatoire international des prisons (OIP) dans un communiqué diffusé lundi soir.
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Coronavirus: un expert de l’OCDE belge plaide à nouveau pour la réduction des vacances d’été | Sud Presse, Fil Info |
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Le pédagogue belge Dirk Van Damme, expert au sein de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), estime que le problème du déficit d’apprentissage dû à la crise du coronavirus constitue le moment idéal pour relancer le débat sur la réduction de la durée des vacances d’été. «Une interruption de neuf semaines est néfaste pour de nombreux élèves», a-t-il confié lundi sur la VRT.
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Le Fédéral prévoit une compensation de 33 millions d’euros pour la pension des gendarmes | Sud Presse, Fil Info |
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L’autorité fédérale prévoit une compensation de 33 millions d’euros pour le coût que les autorités locales doivent supporter pour le régime dit de «non-activité préalable à la pension» (NAPAP) des anciens gendarmes, a annoncé lundi soir la ministre de l’Intérieur Annlies Verlinden (CD&V). Jusqu’à présent, le coût de cette retraite anticipée était à charge des administrations locales. À partir de 2021, il sera entièrement supporté par l’autorité fédérale.
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Coronavirus: Maasmechelen, où les écoles restent fermées une semaine, teste 2.000 élèves et enseignants | Sud Presse, Fil Info |
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Environ 2.000 élèves et enseignants seront testés jeudi à Maasmechelen, où les écoles sont restées fermées une semaine supplémentaire en raison du nombre important de contaminations au covid dans la région, indique lundi le bourgmestre Raf Terwingen (CD&V). En fonction des résultats des tests, il sera décidé vendredi quelles écoles pourront rouvrir la semaine prochaine. La police locale va par ailleurs davantage contrôler le respect des règles sanitaires dans la localité.
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Un camionneur arrêté avec 20 fois trop d’alcool dans le sang à Anvers | Sud Presse, Fil Info |
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La police a appréhendé lundi à Anvers un chauffeur de camion dont le taux d’alcoolémie était 20 fois supérieur à celui autorisé. Le camionneur a dû immédiatement restituer son permis de conduire pour une durée de 15 jours et payer des amendes d’un montant total de 1.610 euros.
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Le suspect de «l’assassinat au tiramisu» renvoyé devant la cour d’assises du Limbourg | Sud Presse, Fil Info |
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La chambre des mises en accusation d’Anvers a renvoyé lundi Karel B. (55 ans) d’Alken devant la cour d’assises du Limbourg pour l’assassinat de sa compagne Annick Haesevoets (45 ans). La quadragénaire est décédée il y a cinq ans après avoir mangé une part de tiramisu dans lequel étaient mélangés des médicaments. Son conjoint nie toute implication dans sa mort.
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Quatre ans plus tard, onze prévenus jugés dans l’affaire des œufs contaminés au fipronil | Sud Presse, Fil Info |
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Le tribunal correctionnel d’Anvers se penchera, à partir de jeudi, sur le dossier «fipronil». À l’été 2017, des centaines d’élevages de volailles en Belgique et aux Pays-Bas avaient été mis à l’arrêt après la découverte de la présence de fipronil, un insecticide, dans des œufs de poule. Sept personnes et quatre entreprises sont poursuivis.
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Coronavirus: la reconstitution d’un stock stratégique en vue d’une pandémie était une préoccupation depuis juin 2018 | Sud Presse, Fil Info |
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La reconstitution d’un stock stratégique en vue d’une pandémie était une préoccupation à l’échelon fédéral depuis le mois de juin 2018, ressort-il de l’audition du président du Risk Management Group (RMG) et «Chief Medical Officer» du SPF Santé, Paul Pardon, devant la commission spéciale covid de la Chambre ainsi que des documents qu’il a transmis. En janvier 2020, alors que la pandémie de covid-19 menace, il apparaît toutefois que le processus peine encore à se concrétiser.
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