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L'ancien vice-président américain Walter Mondale meurt à 93 ans | DH, Monde |
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L'ancien bras droit du président démocrate Jimmy Carter, Walter Mondale, est mort à son domicile à Minneapolis à l'âge de 93 ans a indiqué lundi une porte-parole de sa famille à plusieurs médias américains, sans préciser la cause de son décès. Vice-président de 1977 à 1981, Walter Mondale défendait des idées progressistes notamment en faveur du mouvement pour les droits civiques.
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Succession de Merkel : la CDU plébiscite Laschet, dénouement en vue | DH, Monde |
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La direction du parti allemand chrétien-démocrate CDU a renouvelé son soutien lundi soir à Armin Laschet, président de la formation conservatrice, lors d'un vote interne pour tenter de dénouer la crise dans le camp conservateur autour de la succession d'Angela Merkel.
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La Grèce lève la quarantaine pour les résidents de l'UE et de cinq autres pays | DH, Monde |
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L'aviation civile grecque a annoncé lundi la levée de la quarantaine obligatoire de sept jours en vigueur jusqu'ici en Grèce pour les voyageurs "résidents permanents des pays membres de l'Union européenne, de l'espace Schengen, du Royaume-Uni, des Etats-Unis, d'Israël, de Serbie et des Emirats arabes unis".
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La monarchie garde ses fans | DH, Monde |
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Il est toujours fascinant de voir à quel point un événement dans la sphère monarchique peut capter l’intérêt de milliards de personnes.
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Ukraine: Washington dénonce l'"escalade" de Moscou en mer Noire | La Libre, Monde |
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Les Etats-Unis ont dénoncé lundi l'"escalade sans provocation" que représente la décision russe de limiter la navigation de navires militaires et officiels étrangers dans trois zones au large de la Crimée, a indiqué le porte-parole du département d'Etat dans un communiqué.
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Coopérer avec la Chine au nom du climat, le pari périlleux de Joe Biden | La Libre, Monde |
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Peut-on "coopérer" sur le climat avec la Chine tout en l'accusant de "génocide"? C'est le pari périlleux de Joe Biden, déterminé à concilier sa grande fermeté face aux adversaires de Washington avec la nécessité de travailler ensemble sur les grands défis planétaires.
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Pour Kigali, la France a "rendu possible le génocide" de 1994 | La Libre, Monde |
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Un mois après Paris, Kigali sort son propre rapport sur le rôle de la France au Rwanda, avant, pendant et après le génocide. Contrairement au rapport Duclert, il analyse aussi les efforts de la France pour effacer les traces de ses responsabilités.
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Cinq blessés graves à la suite d'une fusillade en Louisiane | La Libre, Monde |
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Au moins cinq personnes ont été grièvement blessées dimanche soir aux Etats-Unis après qu'un homme a ouvert le feu depuis une voiture près d'un magasin de spiritueux à Shreveport, en Louisiane (sud), ont indiqué des médias locaux.
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Les chefs de la diplomatie de l'UE se saisissent du cas Navalny | La Libre, Monde |
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Les ministres des Affaires étrangères de l'UE vont se pencher lundi sur le cas Alexeï Navalny, a annoncé dimanche le gouvernement allemand, qui avec la France exhorte les autorités russes à prendre soin du principal détracteur du Kremlin.
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Le pape réapparaît place Saint-Pierre pour sa prière du dimanche | La Libre, Monde |
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Le pape François est réapparu dimanche à la fenêtre du Palais apostolique donnant sur la place Saint-Pierre pour prononcer en public sa traditionnelle prière hebdomadaire, qui depuis le 21 mars était retransmise depuis sa bibliothèque à cause des restrictions anti-Covid.
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Thromboses suite au vaccin Johnson & Johnson: l’Europe révèlera le fruit de son enquête cet après-midi | RTL, Monde |
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La directrice exécutive de l'agence Emer Cooke, ainsi que la personne qui préside son comité d'évaluation des risques dans le cadre de la pharmacovigilance (PRAC), Sabine Straus, et un autre scientifique de l'EMA, Peter Arlett, prendront la parole. L'exercice n'est pas le premier du genre. Le même comité de l'agence se penche depuis plusieurs semaines déjà sur des cas similaires apparus après vaccination avec le produit d'AstraZeneca contre la Covid-19. Le 7 avril dernier, l'EMA avait indiqué que l'évaluation de ce vaccin restait positive, ses bénéfices dépassant ses risques, mais avait conclu qu'il fallait rajouter la formation de caillots sanguins inhabituels combinés à un faible taux de plaquettes comme "effet secondaire très rare" du vaccin d'AstraZeneca. Les deux vaccins ont déjà été approuvés pour le marché européen. Mais, contrairement au Vaxzevria (AstraZeneca), le vaccin Janssen n'est pas encore utilisé à grande échelle en Europe. Les cas problématiques rapportés viennent des États-Unis. Le fabricant lui-même a demandé à interrompre l'utilisation de son produit dans l'attente d'évaluations plus poussées. En Belgique, un premier lot de 36.000 doses du vaccin Janssen a été livré la semaine dernière. Mais elles sont maintenues au frigo pour le moment.
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Mystère aux USA: une Tesla percute un arbre à grande vitesse et tue deux passagers… sans conducteur à bord (vidéo) | RTL, Monde |
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Le véhicule roulait à vive allure quand il s'est écrasé samedi soir contre un arbre à Spring, près de Houston, et a pris feu, le détruisant entièrement. Les premiers éléments de l'enquête préliminaire menée par la police locale montrent qu'il n'y avait personne au volant du véhicule, a indiqué un responsable de la police du comté de Harris, Mark Herman, à des médias locaux. Selon lui, les autorités n'ont retrouvé que des traces indiquant que deux individus étaient présents dans la voiture, l'un à la place du passager et l'autre sur le siège arrière. L'agence américaine de la sécurité routière, la NHTSA, a "immédiatement lancé une équipe spéciale d'enquête", selon un message transmis lundi à l'AFP. "Nous discutons activement avec les forces de l'ordre locales et Tesla pour en savoir plus sur les détails de l'accident et prendrons les mesures appropriées lorsque nous aurons plus d'informations", a ajouté la NHTSA. Le Bureau national des transports et de la sécurité des Etats-Unis (NTSB) a de son côté indiqué sur Twitter avoir envoyé deux enquêteurs sur place. Ils concentreront leurs recherches "sur le fonctionnement du véhicule et l'incendie qui a suivi la collision". Les enquêteurs locaux n'avaient pas encore déterminé dimanche si l'airbag du siège du conducteur s'était déployé et si le système d'assistance à la conduite du véhicule était enclenché au moment de la collision. Les circonstances de l'accident ont suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, relançant le débat sur les capacités de semi-autonomie existant chez les Tesla, c'est-à-dire le logiciel "Autopilot", qui permet à la voiture de se garer "seule" ou d'adapter la navigation sur l'autoroute. Lundi à Wall Street, l'action Tesla a lâché 3,40% après cet accident mortel samedi soir.
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Coronavirus - L'EMA conclut son évaluation sur le vaccin Janssen et les cas graves de thrombose | RTL, Monde |
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(Belga) L'EMA, l'Agence européenne des médicaments, informera cet après-midi à partir de 17h00 les journalistes et citoyens de ses conclusions sur le vaccin Janssen (Johnson & Johnson) contre le coronavirus et les cas graves et inhabituels de thrombose apparus aux Etats-Unis. La directrice exécutive de l'agence Emer Cooke, ainsi que la personne qui préside son comité d'évaluation des risques dans le cadre de la pharmacovigilance (PRAC), Sabine Straus, et un autre scientifique de l'EMA, Peter Arlett, prendront la parole. L'exercice n'est pas le premier du genre. Le même comité de l'agence se penche depuis plusieurs semaines déjà sur des cas similaires apparus après vaccination avec le produit d'AstraZeneca contre la Covid-19. Le 7 avril dernier, l'EMA avait indiqué que l'évaluation de ce vaccin restait positive, ses bénéfices dépassant ses risques, mais avait conclu qu'il fallait rajouter la formation de caillots sanguins inhabituels combinés à un faible taux de plaquettes comme "effet secondaire très rare" du vaccin d'AstraZeneca. Les deux vaccins ont déjà été approuvés pour le marché européen. Mais, contrairement au Vaxzevria (AstraZeneca), le vaccin Janssen n'est pas encore utilisé à grande échelle en Europe. Les cas problématiques rapportés viennent des Etats-Unis. Le fabricant lui-même a demandé à interrompre l'utilisation de son produit dans l'attente d'évaluations plus poussées. En Belgique, un premier lot de 36.000 doses du vaccin Janssen a été livré la semaine dernière. Mais elles sont maintenues au frigo pour le moment. (Belga)
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RSF: "Vaccin contre la désinformation", le journalisme entravé dans quelque 130 pays | RTL, Monde |
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"Principal vaccin contre la désinformation", l'exercice du journalisme est "totalement ou partiellement bloqué" dans plus de 130 pays, alerte Reporters sans frontières (RSF), à l'heure où la crise sanitaire rajoute des entraves à la couverture de l'actualité.
D'après son classement annuel mondial de la liberté de la presse, publié mardi, 73% des 180 pays évalués par l'ONG se caractérisent par des situations jugées "très graves", "difficiles", ou "problématiques" pour la profession.
Si cette part de territoires peints en noir, rouge ou orange sur la carte du monde reste stable sur un an, seuls 12 pays sur 180, soit 7%, contre 8% en 2020, affichent une "bonne situation". Une "zone blanche" qui n'a "jamais" été "aussi réduite depuis 2013", d'après RSF.
En outre, la pandémie de Covid-19 a représenté "une forme d'opportunité pour des Etats qui on pu restreindre la liberté de la presse", souligne à l'AFP le secrétaire général de RSF, Christophe Deloire.
Elle a ainsi exacerbé la répression dans les pays les plus muselés comme l'Arabie Saoudite (170e) ou la Syrie (173e, +1), d'après l'ONG.
La pandémie a également "provoqué une énorme fermeture des accès" au terrain et aux sources pour les journalistes, "pour une part légitime, quand il s'est agi de précautions sanitaires, mais aussi illégitime. Dans les deux cas, la question, c'est: ces accès seront-ils rouverts ?", s'alarme Christophe Deloire.
La situation est d'autant plus préoccupante que le journalisme est le principal rempart contre la "viralité de la désinformation par-delà les frontières, sur les plateformes numériques et les réseaux sociaux", parfois alimentée par le pouvoir.
- "Décret anti-fake news" -
Les présidents Jair Bolsonaro au Brésil (111e, -4) et Nicolas Maduro au Venezuela (148e, -1) ont ainsi "fait la promotion de médicaments dont l'efficacité n'a jamais été prouvée par le monde médical", rappelle l'ONG.
En Iran (174e, -1), les autorités ont "multiplié les condamnations de journalistes pour mieux minimiser le nombre de décès liés" au Covid-19. L'Egypte (166e), elle, interdit "la publication de chiffres sur la pandémie autres que ceux du ministère de la Santé".
La Malaisie, qui enregistre le décrochage le plus net (119e, -18), a récemment adopté "un décret anti-fake news" octroyant au "gouvernement le droit d'imposer sa propre version de la vérité".
Et en Hongrie (92e, -3), où le régime de Viktor Orbán "assume de façon décomplexée" la répression de la liberté de la presse, l'information sur le coronavirus est "bloquée" notamment par la législation d'urgence en vigueur depuis mars 2020, qui criminalise "la diffusion de fausses informations".
Au bas du classement figurent toujours la Chine (177e), devant le Turkménistan (178e, +1), la Corée du Nord (179, +1) et l'Erythrée (180e, -2).
En haut du tableau, la Norvège conserve la première place pour la cinquième année consécutive, devant la Finlande et la Suède, redevenue troisième au détriment du Danemark (4e, -1).
- Le Brésil en rouge -
A noter, la sortie de l'Allemagne (13e, -2) de la zone blanche car des dizaines de journalistes ont été agressés "par des manifestants proches des mouvances extrémistes et complotistes lors de rassemblements anti-restrictions sanitaires".
L'Europe reste la région la plus sûre mais les agressions et interpellations abusives s'y sont multipliées, notamment en France (34e) lors des manifestations contre le projet de loi "sécurité globale", en Italie (41e), en Pologne (64e, -2), en Grèce (70e, -5), en Serbie (93e) et en Bulgarie (112e, -1).
Outre-Atlantique, la situation reste "plutôt bonne" aux Etats-Unis (44e, +1) "même si la dernière année du mandat de Donald Trump s'est caractérisée par un nombre record d'agressions (près de 400) et d'arrestations de journalistes (130)"
La zone rouge accueille désormais le Brésil, "insultes, stigmatisations et orchestration d'humiliations publiques de journalistes" étant "devenues la marque de fabrique du président Bolsonaro".
Elle héberge toujours la Russie (150, -1) qui s'est employée à "limiter la couverture" des "manifestations liées à l'opposant Alexeï Navalny".
Enfin, si elle reste le continent "le plus violent" pour les journalistes, l'Afrique connaît quelques embellies avec le Burundi (147e, +13), la Sierra Leone (75e, +10) et le Mali (99e, +9).
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L'ancien vice-président américain Walter Mondale meurt à 93 ans | RTL, Monde |
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L'ancien bras droit du président démocrate Jimmy Carter, Walter Mondale, est mort à son domicile à Minneapolis à l'âge de 93 ans a indiqué lundi une porte-parole de sa famille à plusieurs médias américains, sans préciser la cause de son décès.
Vice-président de 1977 à 1981, Walter Mondale défendait des idées progressistes notamment en faveur du mouvement pour les droits civiques.
Candidat malheureux à l'élection présidentielle de 1984 contre Ronald Reagan, qui le bat largement dans les urnes, il a été le premier représentant d'un grand parti dans la course à la Maison Blanche à nommer une femme, Geraldine Ferraro, comme colistière.
"Je suis dévasté par la mort de mon cher ami Walter Mondale, que je considère comme le meilleur vice-président de l'histoire de notre pays", a réagi l'ancien président Jimmy Carter dans un communiqué.
M. Mondale a "usé de ses compétences politiques et de son intégrité pour transformer la vice-présidence en une force vibrante et moteur de politique publique qui n'avait jamais existé auparavant et qui demeure encore aujourd'hui", a-t-il poursuivi.
Longtemps, le vice-président fut physiquement éloigné du pouvoir exécutif: son bureau était au Sénat. Le tournant, sur le fond comme la forme, a eu lieu avec la présidence de Jimmy Carter qui fera une véritable place permanente au sein de la prestigieuse "West Wing" à Walter Mondale.
Il "défendait les causes progressistes et a changé le rôle du vice-président", a abondé l'ex-président Barack Obama.
Fils d'un pasteur méthodiste et d'une professeure de musique, Walter Mondale a représenté l'Etat du Minnesota, au nord des Etats-Unis, au Sénat pendant douze ans de 1964 à 1976.
Il était "véritablement dévoué au service public", a commenté l'actuelle sénatrice démocrate du Minnesota, Amy Klobuchar.
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A peine lancés, les "états généraux de la laïcité" vivement critiqués | RTL, Monde |
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Le gouvernement installe mardi et jusqu'à l'été des "états généraux de la laïcité" avec pour objectifs de toucher la jeunesse et d'avoir un débat apaisé sur ce sujet sensible, mais à peine annoncés, ils ont déjà été largement critiqués comme un coup médiatique.
Marlène Schiappa, ministre déléguée à la Citoyenneté, les lance mardi matin par une "conférence de haut-niveau" au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) à Paris, à laquelle participent notamment l'essayiste Caroline Fourest et les philosophes Henri Pena Ruiz et Gaspard Koenig.
L'académicienne Barbara Cassin ou l'avocat Richard Malka se joindront plus tard aux débats. Car jusqu'à l’été, vont se tenir "des tables rondes et des groupes de travail sur la liberté d’expression, la recherche, la jeunesse, l’intégration citoyenne", avait indiqué Mme Schiappa dans Le Journal du dimanche.
Des "cartes blanches" vont aussi être confiées à des associations, comme à la Licra. Une "grande consultation" sera en outre lancée "auprès de 50.000 jeunes, accessible à l'adresse laïcité.make.org
"C’est un sujet de passion. L’idée est de dire?: parlons-en ensemble et écoutons-nous", a défendu Mme Schiappa.
La question de la laïcité à la française, sensible, oppose régulièrement deux camps. Les partisans du respect de la liberté religieuse tant qu'elle ne trouble pas l'ordre public, d'une part; les tenants d'une limitation plus poussée de la liberté religieuse, notamment du port de signes religieux comme le voile, d'autre part.
Parmi les seconds, la concurrence est rude entre ministres faisant assaut de propositions, tel Gérald Darmanin à l'Intérieur, pour qui la laïcité doit être le "remède" pour soigner un pays "malade" du séparatisme islamiste. Mais aussi le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer, qui a confié au Monde vouloir lancer un think tank sur la laïcité en vue de la présidentielle de 2022.
Marlène Schiappa, ministre sous tutelle de M. Darmanin, occupe le terrain et fait des propositions pour remplacer l'Observatoire de la laïcité. Cette instance présidée pendant huit ans par l'ancien ministre socialiste Jean-Louis Bianco, est accusée par certains politiques ou membres du Printemps républicains d'avoir été trop laxiste contre l'islamisme. Matignon doit annoncer dans les prochaines semaines le nouveau dispositif qui succédera à l'Observatoire.
- "Agitation médiatique" -
A peine annoncés, ces états généraux étaient déjà sous le feu des critiques.
"On ne fait pas un débat après une loi", a ainsi dénoncé lundi sur France Info l'eurodéputé EELV Yannick Jadot, en référence au projet de loi luttant contre le "séparatisme" adopté en première lecture la semaine dernière par le Sénat et voulu comme un marqueur du quinquennat Macron.
Alors que Marlène Schiappa a annoncé vouloir "sortir de la tenaille entre d’un côté les identitaires d’extrême droite et de l’autre les indigénistes et Europe Écologie-Les Verts", l'élu écologiste a demandé sur twitter que cessent "les insultes" de la ministre.
"Marlène Schiappa lance les états généraux de la laïcité après que son gouvernement en a fait un outil de stigmatisation des musulmans" avec la loi "séparatisme", a aussi estimé la sénatrice (EELV) Esther Benbassa.
La CFDT a demandé d'"arrêter de faire de la laïcité un objet d'agitation médiatique permanent". Le syndicat de Laurent Berger, invité par la ministre, lui a fait savoir que "ce genre d’initiative était mal choisie alors que la loi" contre le séparatisme "est encore dans les tuyaux (et pose bien des problèmes)".
"On prépare le terrain pour remplacer l’Observatoire de la laïcité, qui faisait un excellent travail (...) par un nouvel organe à la solde du gouvernement", a jugé Aurélien Taché, député ex-LREM, présentant ces Etats généraux comme "une opération de communication grotesque".
Interrogé par l'AFP, le président de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), Mario Stasi, qui y participera, s'est placé, lui, sur le terrain de l'apaisement.
"Si le débat de déplace de ce déversoir de haine, d'invectives que sont les réseaux sociaux, vers un travail approfondi mettant côte à côte différentes approches de la laïcité" et permettant de "sortir avec des propositions concrètes dans le respect de la loi 1905, si c'est cela les Etats généraux, je n'y vois que des avantages", a dit M. Stasi.
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L'opposant russe Navalny à l'hôpital, tensions autour de l'Ukraine | RTL, Monde |
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La Russie a annoncé lundi avoir transféré dans une unité carcérale médicale l'opposant en grève de la faim Alexeï Navalny tout en affirmant que son état est "satisfaisant", alors que sa santé, ainsi que la situation à la frontière ukrainienne, sont sources de vives tensions russo-occidentales.
Le militant anti-corruption, qui a cessé de s'alimenter il y a trois semaines, a été transféré dans une unité carcérale médicale située dans la même région que le camp où il est emprisonné depuis début mars.
"L'état de santé de A. Navalny est jugé satisfaisant", ont assuré les services pénitentiaires, ajoutant qu'il avait accepté de prendre "une thérapie vitaminée". Pendant le weekend, ses proches avaient affirmé qu'au vu de ses analyses médicales il risquait un arrêt cardiaque.
Le sort d'Alexeï Navalny était au programme lundi d'une réunion des ministres des Affaires étrangères des 27, consacrée plus largement aux rapports avec la Russie, avec notamment le déploiement de troupes russes aux abords de l'Ukraine et les expulsions croisées de dizaines de diplomates russes et tchèques.
Ce déploiement aux frontières ukrainiennes est "le plus massif jamais enregistré", a déclaré le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, évoquant "150.000 militaires". Ce chiffre a ensuite été ramené à 100.000 militaires dans la version de son discours mise en ligne par l'UE, sans explication.
Un porte-parole du Pentagone, John Kirby, s'est pour sa part refusé à avancer un chiffre mais a estimé que "c'est certainement plus que le dernier (déploiement) en 2014", lorsque la Russie avait annexé la Crimée. Il l'a jugé "très préoccupant".
De son côté, le Département d'Etat américain a dénoncé la récente décision russe de limiter la navigation de navires militaires et officiels étrangers dans trois zones au large de la Crimée. "Cela représente une nouvelle escalade sans provocation dans la campagne actuellement menée par Moscou qui vise à affaiblir et déstabiliser l'Ukraine", a indiqué son porte-parole Ned Price.
"Un conflit reste une possibilité avec un tel déploiement de troupes. Le danger d'un conflit par accident ne peut être écarté", a confié un haut responsable européen à Bruxelles, où ce dossier inquiète.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé à l'Otan et à l'UE d'accélérer le processus d'adhésion de son pays pour envoyer au Kremlin "un vrai signal", mais cela lui a été refusé.
"Personne ne veut donner un prétexte à la Russie. L'Otan comme l'UE soutiennent les aspirations de l'Ukraine, mais sans enclencher le processus d'adhésion", ont expliqué plusieurs diplomates des deux organisations.
- Droit à la vie -
Plus tôt lundi, le chef de la diplomatie britannique, Dominic Raab, avait accusé les autorités russes "d'être responsables de la détérioration de la santé de Navalny".
Un proche de l'opposant, Léonid Volkov, a indiqué sur Twitter que l'un des avocats d'Alexeï Navalny avait pu s'entretenir lundi soir avec lui "seulement quelques minutes avant d'être renvoyé pour cause de fin de la journée de travail."
La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) a pour sa part transmis lundi des questions à la Russie sur les conditions de détention de M. Navalny, s'inquiétant notamment de savoir si celles-ci étaient "compatibles avec son droit à la vie".
Dans la matinée, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a, lui, jugé que les critiques occidentales sur le traitement de l'opposant "ne pouvaient être acceptées".
Alexeï Navalny a arrêté de s'alimenter le 31 mars pour protester contre ses conditions de détention, accusant notamment l'administration pénitentiaire de lui refuser la visite d'un médecin alors qu'il souffre d'une double hernie discale, selon ses avocats.
Les partisans de l'opposant âgé de 44 ans, qui a survécu à un empoisonnement ordonné selon lui par le Kremlin, ont aussi appelé à des manifestations dans toute la Russie mercredi, jour de l'adresse annuelle au Parlement de Vladimir Poutine.
Le ministère de l'Intérieur a prévenu qu'il ne permettrait aucune "déstabilisation" et qu'il prendrait "toutes les mesures qui s'imposent". Le parquet veut faire interdire le mouvement de M. Navalny, le Fonds de lutte contre la corruption (FBK), pour "extrémisme".
- "Eviter un prétexte" -
Des médecins proches de l'opposant avaient dit samedi craindre qu'il ne fasse un arrêt cardiaque "d'une minute à l'autre", jugeant "critique" la concentration de potassium dans son sang.
Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian a évoqué la "responsabilité majeure" de M. Poutine et Washington a mis en garde le Kremlin contre des "conséquences si M. Navalny mourait".
Pour Josep Borrell, l'affaire Navalny et l'Ukraine montrent que "la tension s'accroît" avec Moscou.
L'UE a par ailleurs indiqué lundi soir apporter "plein soutien et solidarité" à la République tchèque, dont Moscou a déclaré "non grata" vingt diplomates -- en rétorsion à l'expulsion par Prague de dix-huit diplomates russes qu'il accuse d'espionnage.
"L'UE est profondément inquiète de la répétition systématique de comportements nocifs et dangereux de la Russie en Europe", a insisté Bruxelles.
Qu'il s'agisse de M. Navalny ou de l'Ukraine, les Vingt-Sept doivent tenter de se mettre d'accord sur des leviers à actionner, mais aucune sanction n'est pour le moment en discussion. Le président français Emmanuel Macron a évoqué cette option samedi "en cas de comportement inacceptable" de Moscou.
csg-tbm-rco-jug/mm/ahe/am
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Mort de George Floyd: place aux délibérations du jury | RTL, Monde |
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Le jury du procès du policier accusé du "meurtre" de George Floyd s'est retiré lundi pour délibérer sur la responsabilité de Derek Chauvin dans la mort du quadragénaire afro-américain, après une ultime journée au cours de laquelle accusation et défense ont exposé leurs arguments.
"Vous devez être absolument impartiaux", leur a dit le juge Peter Cahill, qui les a invités à "examiner les preuves, les soupeser et appliquer la loi" au terme de ce procès hors-norme, scruté dans le monde entier.
Le policier blanc de 45 ans est jugé pour meurtre, homicide involontaire et violences volontaires ayant entraîné la mort de George Floyd, qu'il avait interpellé avec trois autres agents pour une infraction mineure.
Pendant plus de neuf minutes, il avait maintenu son genou sur le cou du quadragénaire, qui était allongé sur le ventre, les mains menottées dans le dos.
Son agonie, filmée en direct par des passants, a choqué le monde et suscité des manifestations d'une ampleur historique contre le racisme et les violences policières.
"C'était un meurtre, l'accusé est coupable des trois chefs d'accusation et il n'y a aucune excuse", a asséné le procureur Steve Schleicher, en conclusion de son réquisitoire, qui a duré plus d'une heure et demie.
"Cette affaire est exactement ce à quoi vous avez pensé au départ, en regardant cette vidéo", a-t-il affirmé.
"George Floyd a supplié jusqu'à ce qu'il ne puisse plus parler", a-t-il dit. "Il fallait juste un peu de compassion et personne n'en a montré ce jour-là", a ajouté le procureur, fustigeant le policier demeuré impassible face aux supplications de sa victime et des passants.
"L'accusé n'est pas jugé parce qu'il est policier" mais "il est jugé pour ce qu'il a fait", a souligné Steve Schleicher, estimant que Derek Chauvin avait "trahi son insigne".
- Situation stressante -
Mais pour son avocat, Derek Chauvin a agi de manière "raisonnable" lors de l'arrestation mouvementée du quadragénaire à l'imposant gabarit, le 25 mai 2020 à Minneapolis.
L'accusation a échoué à apporter la preuve du contraire "au-delà du doute raisonnable, et M. Chauvin doit par conséquent être déclaré non-coupable", a affirmé Eric Nelson après près de trois heures de plaidoirie.
Selon lui, George Floyd est décédé de la conjonction de problèmes cardiaques et de consommation de drogues -- du fentanyl, un opiacé, et de la méthamphétamine, un stimulant -- "dans le contexte" d'une immobilisation par la police, mais celle-ci n'a pas provoqué son décès, affirme-t-il.
"Les policiers sont des êtres humains et ils peuvent faire des erreurs dans des situations très stressantes", a-t-il admis, suggérant que "la frustration" bruyante des passants pouvait représenter une menace et avait détourné l'attention de Derek Chauvin du sort de George Floyd.
Le policier, en costume clair et chemise bleue, a suivi la plaidoirie sans porter de masque, semblant concentré sans manifester d'émotion.
- "Un bon verdict" -
Derek Chauvin a refusé de témoigner, faisant usage du droit de tout accusé aux Etats-Unis de ne pas apporter de témoignage susceptible de l'incriminer.
L'objectif d'Eric Nelson est de semer le doute dans l'esprit du jury, qui doit rendre un verdict unanime sur chacune des trois charges. L'ex-policier encourt jusqu'à 40 ans de prison.
Les condamnations de policiers pour meurtre sont très rares, les jurés ayant tendance à leur octroyer le bénéfice du doute.
Si le jury ne parvient pas à se mettre d'accord sur l'ensemble des charges, le procès sera déclaré "nul".
Tout autre scénario qu'une condamnation inquiète les autorités locales.
Le procès se tient dans un climat de fortes tensions et de manifestations quotidiennes après la mort récente d'un jeune homme noir en périphérie de Minneapolis.
Daunte Wright, un Afro-Américain âgé de 20 ans, a été tué par une policière blanche lors d'un banal contrôle routier dans la banlieue de cette grande ville du nord des Etats-Unis.
Minneapolis s'était déjà embrasée après la mort de George Floyd, et les commerces se sont de nouveau barricadés derrière des planches en bois.
Plus de 400 personnes ont défilé lundi dans les rues de la ville pour demander la condamnation de Derek Chauvin, chantant "le monde observe, nous observons, faites ce qui est juste".
Marchant derrière une banderole réclamant "justice pour George Floyd", ils ont croisé sur leur chemin des soldats de la Garde nationale, les observant près de véhicules blindés.
Tenue de camouflage, et fusil mitrailleur en bandoulière, ces militaires patrouillent depuis plusieurs semaines dans les rues de la ville, en marge de ce procès sous haute-tension.
Rodney Floyd, l'un des frères de George, a fait part plus tôt dans la journée, de sa gratitude pour les messages de soutien "venus du monde entier" à sa famille, dont plusieurs membres ont suivi les débats depuis le 29 mars.
"J'espère que les jurés vont rendre le bon verdict", a dit à l'AFP Courtenay Carver, un travailleur social afro-américain de 56 ans.
Janay Clanton, une habitante de Minneapolis, a expliqué qu'elle se préparait "au pire" si Derek Chauvin n'était pas reconnu coupable.
L'issue du procès aura aussi un impact sur celui des trois autres agents, qui doivent être jugés en août pour "complicité de meurtre".
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Succession de Merkel : la CDU se range derrière la candidature de Laschet | RTL, Monde |
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Fin de la guerre des nerfs chez les conservateurs allemands? Le dirigeant conservateur Armin Laschet a été plébiscité par son parti, lundi soir, comme candidat à la succession d'Angela Merkel et pour mener une bataille législative plus incertaine que jamais.
Après plus de six heures de réunion virtuelle, le comité exécutif du parti chrétien-démocrate CDU, s'est prononcé, lors d'un vote interne, pour la candidature de son président face à celle du populaire dirigeant bavarois Markus Söder.
Après une semaine de duel fratricide entre les deux hommes, et d'une rare crise au sein de cette formation disciplinée, M. Söder avait indiqué dans la journée qu'il se plierait à la décision de l'instance dirigeante.
Le soutien des responsables de la CDU est net: 77,5% d'entre eux se sont prononcés en faveur d'Armin Laschet contre 22,5% pour Markus Söder.
Candidat naturel de la CDU dont il a pris la tête en janvier, Armin Laschet, partisan de la continuité avec le cap centriste d'Angela Merkel, avait vu son investiture contestée par M. Söder, chef du parti-frère bavarois CSU.
Après des mois à entretenir le suspense sur ses intentions, ce quinquagénaire au caractère bien trempé avait fait monter la tension en officialisant le 11 avril sa candidature.
- Poids des sondages -
Dès le lendemain, M. Laschet avait obtenu un premier vote de soutien de la part des caciques la CDU. L'instance qui s'est prononcée en sa faveur lundi soir rassemble un échantillon encore plus large de responsables du parti.
L'issue de cette réunion de crise était hautement incertaine alors que Markus Söder a engrangé, ces derniers jours, le soutien de plusieurs élus du camp conservateur.
Le ministre-président de Bavière a un argument de poids : il est de loin le favori des sondages pour permettre aux conservateurs de conserver la chancellerie à l'issue des élections législatives du 26 septembre.
Selon une récente enquête de la chaîne ARD, 44% des Allemands le jugent apte à conduire les conservateurs aux élections, contre 15% pour M. Laschet
Markus Söder ne participait pas à la réunion de lundi soir.
La CDU doit "décider seule où et comment" le choix sera fait, avait-il estimé plus tôt dans la journée, tout en assurant qu'il "respecterait" une décision du comité exécutif de la CDU.
Il avait obtenu dimanche le soutien de l'organisation des Jeunes conservateurs allemands
Même des élus d'ex-RDA, censés être rétifs à une candidature issue de la riche Bavière, s'étaient prononcés en sa faveur
- Tâche herculéenne -
Mais se prévalant du soutien de "la base", il n'a pu obtenir, comme il l'espérait, une consultation des députés conservateurs.
Et les ténors de la CDU réunis lundi soir n'ont pas jugé raisonnable de se lancer dans l'aventure : désavouer Armin Laschet, installé à la tête de la CDU depuis trois mois, aurait plongé dans une crise durable le parti de la majorité, au pouvoir depuis 16 ans.
D'autant que la droite allemande n'a présenté qu'à deux reprises un candidat issu de la CSU, en 1980 et 2002, deux tentatives soldées par des échecs.
Un tel affrontement entre CDU et CSU s'est rarement produit depuis que l'alliance entre ces deux "partis-frères" a été scellée après-guerre.
Cette victoire à l'arraché de M. Laschet, âgé de 60 ans et dirigeant de la région d'Allemagne la plus peuplée, la Rhénanie du nord-Westphalie, risque de laisser des traces.
"Celui qui sortira vainqueur ne partira pas en position de force. Söder ou Laschet sauront qu'ils démarrent une campagne électorale avec seulement le soutien de la moitié de leur base", commentait lundi le quotidien Handelsblatt.
"Quel que soit le vainqueur entre Laschet et Söder, il sera très difficile de rassembler les troupes divisées face à un parti Vert très discipliné", mettait en garde la Süddeutsche Zeitung.
Les Verts sont en effet, pour la première fois, les principaux adversaires des conservateurs qu'ils talonnent dans les sondages en vue des élections.
A l'opposé de l'étalage des divisions à droite, les écologistes ont offert lundi une image d'unité et de renouveau en désignant, au terme d'un processus sans accroc une juriste quadragénaire, Annalena Baerbock, pour se lancer à la conquête de la chancellerie.
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Le parti au pouvoir en Géorgie et l'opposition signent un accord parrainé par l'UE | RTL, Monde |
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(Belga) Le parti au pouvoir en Géorgie et l'opposition ont signé lundi un accord obtenu par une médiation de l'Union européenne pour mettre fin à la crise politique qui a suscité l'inquiétude pour la démocratie dans cette ancienne république soviétique. Les représentants de tous les partis politiques ont signé l'accord mais la principale force d'opposition, le Mouvement national uni, a indiqué qu'il s'y joindrait quand son chef serait libéré de prison comme le texte le prévoit. (Belga)
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Nethys - L'AG d'Enodia approuve largement l'acquisition de 100% des parts de Brutélé dans Voo | RTL, Monde |
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(Belga) L'assemblée générale (AG) de l'intercommunale liégeoise Enodia a approuvé lundi à une très large majorité, de 88,70 %, l'opération d'acquisition de 100% des parts de l'intercommunale bruxelloise Brutélé dans l'opérateur télécom Voo. C'est ce qu'a annoncé lundi soir Enodia, dont Voo, filiale de Nethys, est donc une sous-filiale. Depuis 2006, les deux intercommunales commercialisent leurs services de télécommunication et de télévision sous la marque commune Voo, que Nethys cherche désormais à vendre à un tiers. Dans ce cadre, en janvier dernier, le conseil d'administration de Brutélé avait validé la vente de ses parts à Enodia, ce qui constituait la dernière étape avant de lancer le processus de vente officiel de l'opérateur basé à Liège. L'intercommunale liégeoise avait en effet fait une offre pour le rachat de 100% des parts de Brutélé, qui est propriétaire d'une partie du réseau de Voo dans 30 communes à Bruxelles et en Wallonie. Ces dernières ont, depuis lors, avalisé cette décision via leurs conseils communaux respectifs. Il ne restait plus qu'à l'assemblée générale d'Enodia de se prononcer. Ce qu'elle a fait à une large majorité lundi, avec respectivement 92,59% et 83,71% de voix favorables exprimées par la Province de Liège et les communes. "Il s'agit d'une opération interne au secteur public, qui constitue une étape préalable, mais nécessaire, à l'ouverture du capital de Voo SA à un partenaire stratégique", commente Enodia. Cette acquisition s'intègre ainsi dans un projet stratégique plus large devant mener à la cession d'une participation majoritaire dans l'ensemble combiné VOO-Brutélé à un tiers, qui sera sélectionné au terme d'un nouveau processus de vente "ouvert et transparent". Une opération qui devrait avoir lieu d'ici fin 2021, voire début 2022 selon le calendrier estimatif actuel, précise l'intercommunale liégeoise. Un premier processus de vente de Voo avait été abandonné l'an dernier après une tentative de cession au fonds américain Providence. (Belga)
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Conflit en Syrie - Syrie : Moscou dit avoir tué "environ 200 combattants" lors d'un bombardement | RTL, Monde |
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(Belga) L'armée russe a annoncé lundi avoir tué "environ 200 combattants" en Syrie lors d'un bombardement aérien sur une base abritant "des terroristes" au nord-est de la ville de Palmyre. "Après confirmation par plusieurs sources de la localisation des cibles terroristes, les forces aériennes russes ont effectué plusieurs frappes à la suite desquelles deux abris ont été détruits et environ 200 combattants tués", a indiqué le ministère russe de la Défense, dans un communiqué publié sur Facebook. (Belga)
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Facebook va ajouter les podcasts à son application mobile et met le paquet sur l'audio | RTL, Monde |
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(Belga) Facebook a annoncé lundi que ses utilisateurs pourraient "écouter des podcasts directement sur l'appli Facebook" dans les mois qui viennent, alors que le marché des formats audio a explosé pendant la pandémie, des podcasts à la plateforme Clubhouse. Le géant des réseaux sociaux va aussi ajouter des outils de création audio, des formats sonores courts et surtout des "salons de conversation" audio en direct ("Live audio rooms"), inspirés du succès de Clubhouse, où les utilisateurs écoutent ou prennent part à des discussions sans l'image. "Plus de 170 millions de personnes sont déjà connectées à des centaines de milliers de pages Facebook sur des podcasts et plus de 35 millions sont membres de groupes de fans autour des podcasts - mais jusqu'à présent, vous deviez quitter l'appli Facebook pour écouter des épisodes", constate dans un communiqué Fidji Simo, responsable de l'application mobile de la plateforme. "Et parce qu'il reste difficile de découvrir des podcasts que vous aimez, nous vous aiderons à trouver facilement de nouveaux titres et épisodes en fonction de vos intérêts", ajoute-t-elle. Sous l'influence du service de visioconférence Zoom puis de Clubhouse, Facebook a aussi étendu les fonctionnalités vidéo et audio en direct, sur le réseau et sur Instagram. Lundi, le groupe a indiqué qu'il allait tester ses "salons audio en direct", au sein des dizaines de millions de groupes actifs sur la plateforme. Ils devraient être disponibles pour tous ses utilisateurs d'ici l'été. Les influenceurs (comédiens, militants, etc) et amateurs vont aussi pouvoir se servir de nouveaux outils de création sonores, notamment pour enregistrer des "Soundbites" (des "sonores"), un format qui va être testé dans les mois qui viennent. Il pourra s'agir, par exemple, de poèmes, d'anecdotes ou encore de sketchs humoristiques. (Belga)
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Coronavirus - Covid: L'OMS voulait préserver sa "relation spéciale" avec l'Italie | RTL, Monde |
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(Belga) Un haut fonctionnaire italien de l'OMS a obtenu le retrait d'un document critique sur la réponse initiale de l'Italie à la pandémie de Covid-19 pour préserver la "relation spéciale" de l'institution avec ce pays, selon des documents consultés par l'AFP. "Ils mettent en danger (...) la relation spéciale entre Tedros et l'Italie", déclare dans un message du 14 mai Ranieri Guerra, qui était l'un des 11 directeurs généraux adjoints de l'Organisation mondiale de la Santé et demeure conseiller spécial du chef de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus. Les procureurs de Bergame (nord) enquêtent sur la réponse initiale de l'Italie à la pandémie de Covid-19 et soupçonnent ce haut fonctionnaire italien de l'OMS de leur avoir menti. "J'ai été brutal avec les idiots du document de Venise", écrit Ranieri Guerra le 17 mai à un haut responsable italien du ministère de la Santé en référence à l'équipe de Francesco Zambon, auteur principal d'un rapport de l'OMS sur la réaction de l'Italie à la crise, retiré à la hâte par l'agence onusienne. Le document, rédigé par un bureau de l'OMS à Venise, a été publié le 13 mai et retiré le lendemain. L'une de ses conclusions les plus accablantes était que l'Italie disposait d'un plan de préparation aux pandémies obsolète, datant de 2006. Le document qualifiait également la réponse initiale des hôpitaux italiens à l'épidémie d'"improvisée, chaotique et créative", palliant l'absence de directives officielles. "J'ai présenté toutes nos excuses au ministre (italien de la Santé)", ajouté M. Guerra. "A la fin, je suis monté jusqu'à Tedros et j'ai obtenu le retrait du document", écrit-il le 17 mai en référence au directeur général de l'OMS. La ville de Bergame a été l'épicentre de la première vague de coronavirus qui a frappé l'Italie début 2020, et le parquet a ouvert une vaste enquête sur une éventuelle mauvaise gestion de la crise. M. Guerra avait été entendu par les procureurs en novembre après que Francesco Zambon eut déclaré que le document de l'OMS avait été supprimé pour éviter d'embarrasser le gouvernement de Rome. M. Zambon, qui a démissionné de l'OMS le 31 mars, a déclaré à l'AFP que l'organisation avait du mal à résister aux pressions politiques, rappelant les accusations selon lesquelles elle rechignerait à faire pression sur la Chine à propos des origines de la pandémie. (Belga)
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Facebook met le paquet sur l'audio, entre podcasts et "salons de conversations" | RTL, Monde |
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Facebook, surfant sur l'engouement pour les nouveaux formats audio depuis le début de la pandémie, a annoncé lundi que ses utilisateurs pourraient "écouter des podcasts directement sur l'appli Facebook" dans les mois qui viennent.
Le géant des réseaux sociaux va aussi ajouter des outils de création audio, des formats sonores courts et surtout des "salons de conversation" audio en direct ("Live audio rooms"), inspirés du succès de la plateforme Clubhouse, où les utilisateurs écoutent ou prennent part à des discussions sans l'image.
"Plus de 170 millions de personnes sont déjà connectées à des centaines de milliers de pages Facebook sur des podcasts et plus de 35 millions sont membres de groupes de fans autour des podcasts - mais jusqu'à présent, vous deviez quitter l'appli Facebook pour écouter des épisodes", constate dans un communiqué Fidji Simo, responsable de l'application mobile de la plateforme.
"Et parce qu'il reste difficile de découvrir des podcasts que vous aimez, nous vous aiderons à trouver facilement de nouveaux titres et épisodes en fonction de vos intérêts", ajoute-t-elle.
Aux Etats-Unis, les amateurs de podcasts se servent principalement de Spotify, puis des applications dédiées d'Apple et Google, suivies par la plateforme Pandora, les sites web des émissions et Audible, l'appli de livres audio d'Amazon, d'après un sondage du cabinet eMarketer réalisé il y a un an.
Offrir l'écoute de podcasts directement sur Facebook permet au réseau de renforcer sa galaxie de services (communautés, rencontres, shopping, divertissements, etc) pour que ses utilisateurs passent encore plus de temps sur ses produits, du temps qui se traduit en recettes publicitaires.
Le groupe californien multiplie ainsi les efforts depuis des années pour rester à la page des dernières tendances et suivre les usages des tranches plus jeunes de la population, notamment en imitant les nouveaux formats et réseaux qui décollent. En août, l'entreprise a ainsi ajouté les "Reels" sur Instagram, des vidéos courtes copiées sur le très populaire TikTok.
- Influence de Clubhouse -
Sous l'influence du service de visioconférence Zoom puis de Clubhouse, Facebook a aussi étendu les fonctionnalités vidéo et audio en direct, sur le réseau et sur Instagram.
Bien qu'accessible uniquement sur iOS (Apple) et sur invitation, Clubbouse est fréquentée par 10 millions d'utilisateurs toutes les semaines et est déjà valorisée à 4 milliards de dollars, un an seulement après son lancement très confidentiel dans la Silicon Valley.
Facebook a indiqué qu'il allait tester ses "Live audio rooms" ou "salons audio en direct", au sein des dizaines de millions de groupes actifs sur la plateforme. Ils devraient être disponibles pour tous ses utilisateurs d'ici l'été.
Les influenceurs (comédiens, militants, etc) et amateurs vont aussi pouvoir se servir de nouveaux outils de création sonores, notamment pour enregistrer des "Soundbites" (des "sonores"), un format qui va être testé dans les mois qui viennent. Il pourra s'agir, par exemple, de poèmes, d'anecdotes ou encore de sketchs humoristiques.
Dans les salons audio, les créateurs de contenu auront aussi accès à des options de monétisation, comme l'appel à dons ou des modèles d'abonnement. La capacité à générer des revenus pour les auteurs ou animateurs fait partie des enjeux majeurs de ce secteur.
Le groupe américain travaille aussi avec le Suédois Spotify pour mieux intégrer des services du leader du streaming de musique sur sa plateforme. "Cette intégration concerne principalement le partage et l'écoute de musique, mais vous pouvez aussi partager et écouter des podcasts", a précisé un porte-parole de Facebook à l'AFP.
Les formats audio étaient en vogue avant la pandémie, mais les mesures de confinement et la fatigue du temps passé devant les écrans ont contribué à un engouement décuplé pour les plateformes qui permettent d'écouter ou d'interagir sans avoir les yeux vissés sur son portable ou ordinateur.
Twitter teste ainsi depuis décembre ses "Spaces", et doit bientôt ouvrir pour de bon ces "espaces" de discussion, après avoir déjà lancé les tweets audio - de 140 secondes chaque - en juin dernier.
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Déby, maître du Tchad et allié stratégique de l'Occident dans la lutte contre les jihadistes | RTL, Monde |
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Il avait troqué son boubou pour une cape de soie bleu nuit brodée de feuilles de chêne en fil d'or, bâton "modèle Empire" en main: le 11 août 2020, le président Idriss Déby Itno, au pouvoir depuis 1990 et annoncé réélu lundi, était élevé au rang de Maréchal du Tchad.
Une cérémonie surannée et en grande pompe mais une consécration absolue pour ce fils d'éleveur modeste, militaire de carrière et combattant rebelle, qui se présente encore à l'envi, à 68 ans, comme un "guerrier".
C'est cette image, façonnée depuis ses premières armes aux côtés de Hissène Habré - qui prend le pouvoir en 1982 - jusqu'au treillis qu'il enfile encore volontiers aujourd'hui, qui lui vaut un soutien quasi unanime de la communauté internationale, malgré un bilan très critiqué en matière de droits humains.
Commandant en chef de l'armée sous un Habré qui sera condamné en 2016 pour crimes contre l'Humanité, Déby renverse le dictateur en 1990, les armes à la main. Grâce, déjà, au soutien de la France.
Aujourd'hui, ce président décrit comme tantôt affable et à l'écoute, tantôt colérique et intraitable, rempile pour un sixième mandat de six ans.
- Intimidation et népotisme -
Il exerce un pouvoir sans partage. "En colère, il fait un peu peur", commente un syndicaliste.
Son régime est régulièrement accusé par les ONG internationales de violer les droits humains. Ce fut le cas notamment dans les années 1990 quand sa Garde républicaine et sa police politique étaient accusées de tuer à grande échelle.
Aujourd'hui, les méthodes sont moins brutales. Mais, s'il laisse certains de ses opposants s'exprimer relativement librement, ses services veillent consciencieusement à ne pas laisser la critique gagner la rue, par des interpellations ciblées et en interdisant tout rassemblement politique, comme avant la présidentielle du 11 avril.
Seulement six candidats, sur les 16 qui avaient déposé leurs candidatures, étaient finalement en lice contre M. Déby. Les politologues et une partie de l'opposition les qualifiaient de "faire-valoir".
Au sein du pouvoir, Idriss Déby règne volontiers par l'"intimidation" et le népotisme, selon ses détracteurs.
Il place sa famille ou des proches à des postes-clés de l'armée, de l'appareil d'Etat ou économique, et ne laisse jamais les autres longtemps en place. Dix-sept Premiers ministres se sont succédé entre 1991 et 2018, avant que M. Déby ne fasse supprimer cette fonction pour ravir toutes les prérogatives de l'exécutif.
"Tout est centralisé à la présidence, il use de toutes les armes du pouvoir absolu en brutalisant la société", avance Roland Marchal, chercheur au Centre de recherches internationales (Ceri) de Sciences Po Paris.
C'est grâce à l'armée que ce militaire passé par l'Ecole de guerre en France a assis son pouvoir. Encadrée essentiellement par des officiers de son ethnie zaghawa et commandée par ses proches, elle est considérée comme une des meilleures de la région.
Mais ces derniers mois, l'unité des Zaghawas s'est à nouveau fissurée, et le chef de l'Etat a dû écarter certains officiers "douteux", selon des proches du Palais.
Déjà à la fin des années 2000, cette unité avait été sérieusement malmenée, des Zaghawas passant dans le camp de la rébellion, notamment Timan Erdimi: ce neveu de Déby prend en 2008 la tête d'une coalition rebelle qui échoue, aux portes du palais présidentiel de N'Djamena, à renverser le président. Grâce, encore, à l'appui de l'armée française.
- Soutien français -
Une nouvelle offensive rebelle très menaçante pour le pouvoir est lancée en 2019 mais est stoppée loin de N'Djamena par des bombardements décisifs d'avions de combat français.
C'est, au final, en tenant bon gré mal gré son pays, entouré d'Etats aussi faillis que la Libye, la Centrafrique ou le Soudan, que M. Déby apparaît comme l'élément stabilisateur d'une région tourmentée.
En 2013, il envoie ses soldats combattre les jihadistes au Mali aux côtés des militaires français des opérations Serval, puis Barkhane. L'armée tchadienne fournit aux Casques bleus de l'ONU au Mali un de leurs principaux contingents et passe pour la plus aguerrie de la force conjointe du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad).
Mais le pays paye un lourd tribut à la lutte contre les jihadistes. Le groupe nigérian Boko Haram multiplie les attaques meurtrières autour du lac Tchad, contraignant M. Déby à remettre le treillis pour mener lui-même - au moins devant les médias - une contre-offensive jusqu'en territoire nigérian en mars-avril 2020.
L'"ami encombrant de la France" et des Occidentaux, comme le qualifient nombre d'experts de la région, a donc su se rendre indispensable à leurs yeux contre les jihadistes.
Mais sur le front social et économique, ses détracteurs accusent le "guerrier" d'avoir été un piètre combattant en trente ans.
Le Tchad, pourtant producteur de pétrole, est le 187e pays sur 189 au classement de l'indice de développement humain (IDH) de l'ONU.
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Lésée par des prises de profits, Wall Street redescend après des records | RTL, Monde |
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La Bourse de New York a conclu en baisse lundi, sujette à des prises de bénéfices après des records vendredi et au début d'une semaine chargée en résultats d'entreprises.
Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a entraîné les autres indices à la baisse, perdant 0,98% à 13.914,77 points. L'indice Dow Jones a lâché 0,36% à 34.077,63 points et le S&P 500 a perdu 0,53% à 4.163,26 points.
Vendredi, profitant de bons résultats trimestriels et de données suggérant un fort redémarrage de l'économie américaine, le Dow Jones et le S&P 500 avaient atteint de nouveaux records. Le Nasdaq, qui a fêté lundi le 50e anniversaire de son lancement sur le marché en 1971, avait terminé à quelques dizaines de points de son sommet de mi-février.
"Lundi, on a vu le marché se corriger un peu lui-même (...) avec des prises de profits qui ont touché le secteur de la technologie", a affirmé Peter Cardillo de Spartan Capital Securities.
"Chaque fois que le marché atteint un sommet, il se replie pour repartir de l'avant", a ajouté l'analyste.
La semaine boursière allait être dominée par les résultats trimestriels.
Lundi, Coca-Cola a dépassé les attentes malgré un bénéfice en recul ayant pâti de l'impact de la pandémie sur ses ventes dans les restaurants ou les cinémas.
Le groupe prévoit en 2021 une croissance de son chiffre d'affaires organique de 5% à 10% et de 5% à 15% pour son bénéfice par action. Le titre a gagné 0,65%.
Le constructeur de motos Harley Davidson a affiché des bénéfices très supérieurs aux prévisions et son titre a décollé de presque 10%.
IBM (-0,49%) et United Airlines (-1,58%) devaient suivre après la clôture tandis qu'étaient attendus pour mardi les résultats de Johnson & Johnson (+0,25%), Procter & Gamble (-0,20%) ainsi que de Netflix (+1,45%).
Trente-quatre sociétés du S&P 500 ont déjà publié leurs résultats du 1er trimestre et parmi elles, 88% ont battu les estimations, a relevé Art Hogan de National Securities. Ces résultats sont en moyenne supérieurs de 22% aux prévisions.
Tesla a lâché 3,40% après un accident mortel samedi soir impliquant une de ses voitures électriques à bord de laquelle il ne semblait pas y avoir de conducteur au volant, selon la police.
Le groupe de microprocesseurs Nvidia a perdu 3,46% après une annonce du gouvernement britannique ouvrant une enquête sur le rachat du britannique Arm, en évoquant des problèmes de sécurité nationale.
La guerre dans le football européen où une poignée de clubs parmi les plus riches veulent former une "Super League" privée, en rupture avec la Ligue des champions de l'UEFA, a fait grimper de 6,74% le titre du club de foot anglais Manchester United.
Les autres clubs rebelles comptent le Real Madrid, le FC Barcelone et la Juventus Turin notamment, dont le titre aussi s'est aussi envolé (+17,85%) à la Bourse de Milan.
Les rendements sur les bons du Trésor à 10 ans ont peu augmenté à 1,60%.
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Nasdaq
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Raul Castro s'en va, mais restera incontournable à Cuba | RTL, Monde |
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Cuba a tourné lundi la page des frères Castro avec le départ en retraite de Raul, 89 ans, un moment historique même si le célèbre révolutionnaire restera consulté sur les grandes décisions du parti unique.
"Le compagnon Raul (...), par sa légitimité et parce que Cuba a besoin de lui, sera consulté sur les décisions stratégiques de plus grande importance pour le destin de la nation", a annoncé le président Miguel Diaz-Canel, 60 ans, élu à sa place premier secrétaire par les délégués du Parti communiste.
"Le général continuera à être présent car c'est une référence pour tout communiste et tout révolutionnaire cubain", a-t-il insisté, et il préviendra "en cas d'erreur ou de manquement, prêt à affronter l'impérialisme en première ligne avec son fusil".
Le passage de témoin a eu lieu 60 ans jour pour jour après la victoire cubaine contre l'attaque de la baie des cochons pilotée par les Etats-Unis.
Il survient à un moment critique pour l'île, plongée dans sa pire crise économique en 30 ans sous l'effet de la pandémie de coronavirus et du renforcement de l'embargo américain imposé depuis 1962.
Pour l'immense majorité des 11,2 millions de Cubains, il n'y a jamais eu qu'un Castro - Fidel, puis son frère Raul - aux manettes.
"Moi, depuis que je suis né, je ne connais qu'un seul parti", confie Miguel Gainza, artisan de 58 ans croisé dans le quartier historique de La Havane. "Et personne ne meurt de faim, c'est vrai".
Mais aujourd'hui, "on est un peu coincés, et c'est dommage que Fidel soit mort car lui, si, réglait tous les problèmes".
- "Sacro-sainte démocratie" -
Pendant que les 300 délégués du parti (700.000 membres officiellement) étaient réunis à la Havane, dans un quartier aux accès fermés par la police, les Cubains, eux, avaient l'esprit ailleurs: la plupart sont juste fatigués des pénuries et interminables files d'attente, dans cette île obligée d'importer 80% de ce qu'elle consomme.
Et les jeunes, nombreux chaque année à s'exiler faute d'opportunités, expriment de plus en plus leurs frustrations sur les réseaux sociaux, dopés par l'arrivée de l'internet mobile fin 2018.
Mais pour le gouvernement, échauffé par quatre années de sanctions de l'administration Trump, la guerre idéologique reste primordiale, notamment face à la dissidence, accusée d'être financée par les Etats-Unis.
"Il faut prévenir le mercenaire en haillons, qui gagne sa vie avec le destin des autres, qui demande une invasion (de Cuba) (...), que la patience de ce peuple a des limites", a lancé Miguel Diaz-Canel.
Dans la pizzeria où il travaille avec du rap en musique de fond, Luis Enrique Oramas, 30 ans, se prend à rêver qu'un jour les autorités "laiss(ent) les gens penser ce qu'ils veulent".
"La majorité des gens voudraient ça, plutôt que ce qu'on a maintenant, un parti où tout le monde pense pareil".
- Coupures d'internet -
Et un parti vieillissant, aussi. Certes, la génération historique - ceux qui ont fait la révolution de 1959 - est sortie du Bureau politique, le cœur du pouvoir à Cuba.
Mais sa nouvelle composition montre une moyenne d'âge de 61,6 ans et seulement trois femmes sur 14. Dans le parti, 42,6% des militants ont plus de 55 ans.
"Face à l'immobilisme de l'administration Biden qui a laissée intacte la politique de Trump, et au défi d'un Cuba plus connecté et internationalisé, les élites cubaines serrent les rangs en repoussant tout débat interne", regrette Arturo Lopez-Levy, chercheur cubain de l'université Holy Names en Californie.
Pendant le congrès, des dizaines de militants, journalistes indépendants et artistes ont dénoncé via Twitter être empêchés par la police de sortir de chez eux, une technique utilisée par les autorités pour bloquer tout rassemblement. D'autres ont dit avoir subi des coupures de téléphone et d'internet.
"Que craignent les assistants au congrès?" a tweeté Erika Guevara-Rosas, directrice d'Amnesty International pour les Amériques.
"Que l'on ruine leur fête de faux-semblants. Pendant qu'ils se donnent des tapes sur l'épaule pour maintenir leur régime autoritaire, ils harcèlent et emprisonnent chez eux des activistes et journalistes".
Ces derniers mois, internet a été le moteur d'une grogne sociale inédite, dans ce pays où les manifestations sont rarissimes: grâce à lui, artistes, dissidents et défenseurs des animaux ont mobilisé dans les rues.
En réponse, le parti a adopté une résolution pour renforcer "l'activisme révolutionnaire sur les réseaux sociaux" et lutter contre leur "subversion".
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Facebook va ajouter les podcasts à son application mobile et met le paquet sur l'audio | RTL, Monde |
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Facebook a annoncé lundi que ses utilisateurs pourraient "écouter des podcasts directement sur l'appli Facebook" dans les mois qui viennent, alors que le marché des formats audio a explosé pendant la pandémie, des podcasts à la plateforme Clubhouse.
Le géant des réseaux sociaux va aussi ajouter des outils de création audio, des formats sonores courts et surtout des "salons de conversation" audio en direct ("Live audio rooms"), inspirés du succès de Clubhouse, où les utilisateurs écoutent ou prennent part à des discussions sans l'image.
"Plus de 170 millions de personnes sont déjà connectées à des centaines de milliers de pages Facebook sur des podcasts et plus de 35 millions sont membres de groupes de fans autour des podcasts - mais jusqu'à présent, vous deviez quitter l'appli Facebook pour écouter des épisodes", constate dans un communiqué Fidji Simo, responsable de l'application mobile de la plateforme.
"Et parce qu'il reste difficile de découvrir des podcasts que vous aimez, nous vous aiderons à trouver facilement de nouveaux titres et épisodes en fonction de vos intérêts", ajoute-t-elle.
Facebook multiplie les efforts depuis des années pour rester à la page des dernières tendances et suivre les usages des tranches plus jeunes de la population, notamment en imitant les nouveaux formats et réseaux qui décollent. L'entreprise californienne a ainsi ajouté en août les "Reels" sur Instagram, des vidéos courtes copiées sur le très populaire TikTok.
Sous l'influence du service de visioconférence Zoom puis de Clubhouse, Facebook a aussi étendu les fonctionnalités vidéo et audio en direct, sur le réseau et sur Instagram.
Lundi, le groupe a indiqué qu'il allait tester ses "salons audio en direct", au sein des dizaines de millions de groupes actifs sur la plateforme. Ils devraient être disponibles pour tous ses utilisateurs d'ici l'été.
Les influenceurs (comédiens, militants, etc) et amateurs vont aussi pouvoir se servir de nouveaux outils de création sonores, notamment pour enregistrer des "Soundbites" (des "sonores"), un format qui va être testé dans les mois qui viennent. Il pourra s'agir, par exemple, de poèmes, d'anecdotes ou encore de sketchs humoristiques.
Les podcasts et formats audio étaient en vogue avant la pandémie, mais les mesures de confinement et la fatigue du temps passé devant les écrans ont contribué à un engouement décuplé pour les plateformes qui permettent d'écouter ou d'interagir sans avoir les yeux vissés sur son portable ou ordinateur.
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L'astronaute Thomas Pesquet s'attend à un deuxième séjour dans l'espace "plus difficile" | RTL, Monde |
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(Belga) L'astronaute français Thomas Pesquet, qui doit décoller jeudi de Floride pour rejoindre la Station spatiale internationale, a dit s'attendre à un deuxième séjour "plus difficile" que le premier, en 2016, même s'il est en pleine forme. "Je pense que le deuxième séjour est plus difficile que le premier. Physiquement peut-être pas, parce que j'ai l'impression d'être dans la meilleure forme de ma vie en ce moment (...), par contre mentalement, c'est plus difficile", a déclaré l'astronaute lors d'une conférence de presse virtuelle depuis Cap Canaveral, d'où il s'envolera à bord d'une capsule Space X, une première pour un Européen. "La première fois, on part à l'aventure, on ne sait pas exactement ce qui va être difficile. La deuxième fois, on sait exactement à quoi on s'expose, c'est comme quand on a couru un marathon, on sait que ça va faire mal". En outre, la pandémie de Covid-19 n'a "pas rendu l'entraînement facile, on s'est retrouvés très isolés pendant presque un an, et on se prépare à quitter la Terre et nos proches pour six mois... c'est pas génial non plus", a confié l'astronaute de 43 ans. "Mais quand on va dans l'espace, on ne peut pas se plaindre", a-t-il ajouté, précisant que "tout va bien à trois jours du lancement", avec une fusée déjà prête à décoller, un équipage avec le "moral au top". Avec les Américains Shane Kimbrough et Megan McArthur, et le Japonais Akihiko Hoshide, "on a envie de partir à l'heure" (10h11 GMT, 11h11 heure belge). Il a souligné que "tout l'équipage est vacciné contre le Covid-19", car "ce serait une catastrophe de ramener" le virus à bord. (Belga)
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