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En quoi l'affaire Benalla est le "sparadrap" de Macron | La Libre, Monde |
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L'affaire Benalla est "une tempête dans un verre d'eau", avait déclaré Emmanuel Macron fin juillet. Mais, sept mois plus tard, ses vagues successives n'en finissent pas de fragiliser le chef de l'Etat, mettant en cause ses plus proches ...
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Pourquoi Alexandre Benalla va passer la nuit en prison | La Libre, Monde |
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Alexandre Benalla va passer une première nuit en prison: un juge a décidé mardi de placer en détention provisoire l'ancien collaborateur d'Emmanuel Macron pour ne pas avoir respecté son contrôle judiciaire, dans l'enquête sur les violences du 1er ...
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RDC: deux noms de potentiel Premier ministre cités, Alexis Thambwe en embuscade | La Libre, Monde |
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La presse congolaise bruisse de rumeurs sur le nom du prochain Premier ministre en République démocratique du Congo (RDC), mais deux noms se détachent du lot: celui de l'actuel ministre des Finances, Henri Yav Muland, et celui d'Albert Yuma Mulimbi, qui cumule les fonctions de patron de la société publique Générale des carrières et des mines (Gécamines), le fleuron minier national, et de président de la Fédération des Entreprises congolaises (FEC).
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RDC: Martin Fayulu en campagne pour la "vérité des urnes" | La Libre, Monde |
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L'opposant congolais Martin Fayulu Madidi, qui se proclame vainqueur de l'élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC), est reparti en campagne pour demander la "vérité des urnes", comparant sa situation avec celle du ...
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Faut-il pénaliser l'antisionisme? | La Libre, Monde |
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Des députés français, membres du groupe d'études de l'Assemblée nationale sur l'antisémitisme, veulent pénaliser l'antisionisme, une proposition qui suscite des réserves dans les rangs du gouvernement.
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Israël va lancer une sonde sur la Lune | La Libre, Monde |
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Israël va lancer dans la nuit de jeudi à vendredi une sonde sur la Lune, une première pour ce pays, a annoncé l'organisation israélienne SpaceIL. Vendredi, à 02h45 (HB), un lanceur Falcon-9 du constructeur américain SpaceX sera envoyé depuis Cape Canaveral en Floride vers la Lune.
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Matteo Salvini face aux militants du MS5 | La Libre, Monde |
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Les militants du Mouvement 5 Étoiles sont appelés à se prononcer en ligne sur une procédure judiciaire visant le ministre italien de l'Intérieur, Matteo Salvini (Ligue, extrême droite)
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Yémen : Les enfants, victimes de la guerre à long terme | La Libre, Monde |
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Les effets de la déscolarisation et l’impact psychologique du conflit vont laisser des traces bien après. L’ONG Save the Children privilégie les mesures de fond à l’urgence.
La situation humanitaire au Yémen continue de se détériorer ...
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Combattants de l'Etat islamique : le Royaume-Uni dit "non" à Trump | La Libre, Monde |
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Le Royaume-Uni a estimé lundi que les combattants étrangers de l'organisation djihadiste État islamique (EI) devraient être jugés là où les crimes ont été commis, rejetant l'appel du président américain Donald Trump aux pays européens à rapatrier ...
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Assassinat de Lumumba : un mis en cause se défend | La Libre, Monde |
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Une critique littéraire de l'ouvrage "L’Éxécution de Lumumba", de Jacques Brassinne de La Buissière. Le 23 juin 2011, François Lumumba, un des fils de Patrice Lumumba, éphémère Premier ministre durant les premiers pas du Congo ...
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Les groupes europhobes devraient progresser aux élections européennes | La Libre, Monde |
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Les europhobes devraient progresser lors des prochaines élections européennes fin mai, mais les grandes familles pro-UE resteraient majoritaires, selon de premières projections sur sa future composition publiées lundi par le Parlement européen, à partir d'une compilation de sondages.
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Brexit: sept députés travaillistes claquent la porte du parti | La Libre, Monde |
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Sept députés travaillistes ont quitté le parti suite à un désaccord sur le leadership de Jeremy Corbyn.
Ils se nomment Chuka Umunna, Luciana Berger, Chris Leslie, Angela Smith, Mike Gapes, Gavin Shuker et Ann Coffey. Ces sept ...
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Donald Trump souhaite bonne chance à "Bernie" | RTL, Monde |
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(Belga) Donald Trump a souhaité mardi bonne chance à Bernie Sanders, qui s'est lancé une nouvelle fois dans la course à la présidentielle et pourrait être son adversaire en 2020, tout en estimant que le sénateur avait laissé passer sa chance. "Je souhaite bonne chance à Bernie, ce sera intéressant de voir comme cela va se passer pour lui", a déclaré la président américain interrogé, dans le Bureau ovale, sur cette nouvelle candidature dans le camp démocrate. "Personnellement, je pense qu'il a laissé passer sa chance, mais j'aime bien Bernie", a-t-il ajouté, estimant qu'il avait des points communs avec lui sur la question des échanges commerciaux. Le sénateur indépendant du Vermont, qui assume l'étiquette "socialiste", avait perdu les primaires démocrates de 2016 face à Hillary Clinton. "Il n'a pas été traité avec respect par Clinton", a estimé M. Trump. "Je pense que ce qui est arrivé à Bernie Sanders il y a quatre ans était triste". "Il y a beaucoup de candidats, il n'y aura qu'un vainqueur", a-t-il conclu avant d'ajouter, amusé: "J'espère que vous savez qui cette personne sera". (Belga)
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Conflit en Syrie - Reddition de dizaines de civils et combattants de l'EI dans l'est syrien | RTL, Monde |
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(Belga) Des dizaines de civils et des combattants du groupe Etat islamique (EI), dont des étrangers, se sont rendus mardi aux forces arabo-kurdes dans l'est syrien, selon un porte-parole, alors que l'exode de personnes fuyant le réduit djihadiste était interrompu depuis plusieurs jours. Les Forces démocratiques syriennes (FDS, l'alliance arabo-kurde) ont lancé le 9 février la bataille "finale" contre l'EI contre l'ultime poche djihadiste dans l'est syrien. Depuis début décembre, près de 40.000 personnes, principalement des familles de djihadistes, ont fui ce secteur, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Mais ce mouvement s'est arrêté depuis plusieurs jours, les FDS accusant les derniers djihadistes retranchés dans une poche du village de Baghouz d'utiliser les civils comme "boucliers humains". "Des dizaines de civils et quelques combattants se sont rendus aux FDS, des camionnettes sont entrées à Baghouz pour les récupérer", a indiqué à des journalistes un porte-parole des FDS, Adnane Afrine. Parmi eux "figurent des étrangers, mais leurs nationalités n'ont pas encore été déterminées", a-t-il souligné. "Il y a toujours des combattants qui ne veulent pas se rendre. Et beaucoup de civils sont encore à l'intérieur", a-t-il souligné, sur le champ pétrolier d'Al-Omar, transformé en base militaire par les FDS dans la province de Deir Ezzor. "C'est la première fois que des civils sortent depuis quatre jours", a précisé M. Afrine. Dans le village de Baghouz, les combattants de l'EI ne tiennent plus que quelques pâtés de maisons, où ils sont retranchés dans des tunnels, au milieu d'un océan de mines enfouies pour entraver l'avancée des FDS. L'alliance arabo-kurde, soutenue par la coalition internationale emmenée par Washington, assure qu'elle annoncera sa victoire contre les djihadistes dans "les prochains jours". L'ONU a exprimé mardi sa "vive préoccupation" au sujet de quelque "200 familles, dont plusieurs femmes et enfants, qui sont apparemment pris au piège". "L'EI empêche apparemment la sortie de beaucoup d'entre eux", a souligné la Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Michelle Bachelet. (Belga)
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Nigeria: l'attaque dans le nord-ouest la semaine dernière a fait "plus de 130" morts | RTL, Monde |
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(Belga) Le bilan de l'attaque lancée la semaine dernière par des hommes armés dans le nord-ouest du Nigeria est passé à plus de 130 morts, a annoncé le gouverneur de l'Etat de Kaduna, évoquant un mobile ethnique. "Les dernières informations dont nous disposons font état de plus de 130 personnes tuées", a déclaré le gouverneur Nasir El-Rufai à l'issue d'une réunion du président nigérian Muhammadu Buhari avec des chefs militaires et des responsables de la sécurité. Le chef de la police de l'Etat de Kaduna, Ahmad Abdulrahman, qui a participé à cette réunion, a annoncé que onze personnes avaient été arrêtées. Le bilan précédent de l'attaque contre huit villages du district de Kajuru annoncée vendredi était de 66 morts. "Le gouvernement demande aux leaders communautaires, traditionnels et religieux dans ce district d'éviter toute vengeance et de faire confiance aux forces de sécurité et à la justice pour retrouver les criminels", avait alors demandé M. El-Rufai. Un représentant de la communauté chrétienne adara, majoritaire dans la région, a déclaré qu'il y avait eu des attaques répétées lancées par des Peuls musulmans au cours des trois dernières années. Au cours du week-end, le gouverneur avait déclaré que les victimes étaient des Peuls. Mais la communauté chrétienne a démenti qu'il y ait eu des attaques contre les Peuls. L'Etat de Kaduna est souvent victime d'attaques de groupes armés, dans cette région particulièrement instable où s'affrontent des bandits voleurs de bétail ou des groupes religieux extrémistes. Toute l'année 2018 a été marqué par de nombreux incidents dans les Etats de Zamfara, Kaduna et Katsina, où des bandes organisées sèment la panique et pratiquent les enlèvements de masse contre rançons. Le Nigeria, géant de 190 millions d'habitants se prépare à voter samedi, avec une semaine de retard, pour élire un nouveau président. Kaduna avait été le foyer de très grandes violences électorales en 2011, où des centaines de chrétiens avaient été tués après la défaite du candidat musulman, l'ex-général Muhammadu Buhari, face au chrétien Jonathan Goodluck. Désormais président, M. Buhari affrontera samedi Atiku Abubakar, autre Haoussa du Nord, pour un scrutin qui s'annonce particulièrement serré et sous tension. (Belga)
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Le premier engin spatial israélien décolle pour la Lune en fin de semaine | RTL, Monde |
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Le premier véhicule spatial israélien partira dans la nuit de jeudi à vendredi pour la Lune où l'engin, principalement financé par des fonds privés, collectera des données sur la formation du satellite, ont annoncé lundi les responsables de l'opération.
Le lancement doit avoir lieu à Cape Canaveral aux Etats-Unis à 20H45 (01H45 GMT), ont précisé les responsables de SpaceIL et d'Israel Aerospace Industries lors d'une conférence de presse à Tel-Aviv.
L'engin de 585 kilos, qui ressemble à un chaudron posé sur des tréteaux, sera envoyé dans l'espace via une fusée Falcon 9 de la firme américaine SpaceX.
Il doit atterrir sur la Lune le 11 avril, après avoir parcouru 6,5 millions de kilomètres à une vitesse maximale de 10 kilomètres à la seconde (36.000 kilomètres à l'heure), est-il précisé dans un communiqué.
L'engin emporte une capsule contenant des disques numériques avec des dessins d'enfants, des chansons et des images de symboles israéliens, les souvenirs d'un rescapé de la Shoah et une Bible. La capsule sera laissée sur la Lune comme témoignage pour les générations futures.
"Nous entrons dans l'histoire et sommes fiers d'appartenir à un groupe qui a rêvé et a accompli la vision partagée par de nombreux pays dans le monde mais que, jusqu'à présent, trois d'entre eux seulement ont accomplie", a déclaré le président de SpaceIL, l'homme d'affaires et philanthrope Morris Kahn.
Jusqu'à présent seuls la Russie, les Etats-Unis et la Chine ont envoyé des engins sur la Lune. Douze astronautes américains ont foulé le sol lunaire lors de six missions entre 1969 et 1972.
Le projet israélien, d'un coût de 100 millions de dollars (environ 88 millions d'euros), a été financé par des fonds privés, notamment par l'apport de 40 millions de dollars de Morris Kahn.
SpaceIL a également noué des partenariats avec Israel Aerospace Industries, une des plus grandes entreprises de défense israéliennes, l'agence spatiale israélienne et le ministère israélien de la Science et de la Technologie.
L'engin, baptisé Bereshit (Genèse en hébreu), est équipé pour mesurer le champ magnétique afin de récolter des données qui permettront de mieux comprendre la formation de la Lune et qui seront partagées avec la Nasa, l'agence spatiale américaine.
Le projet a débuté dans le cadre du Google Lunar XPrize qui, en 2010, offrait 30 millions de dollars pour encourager les scientifiques et entrepreneurs à proposer des missions lunaires peu coûteuses.
Bien que le prix ait expiré en mars 2018 sans gagnant, l'équipe israélienne avait poursuivi sa démarche.
Près de cinquante ans après les premiers pas de l'homme sur la Lune, le satellite, un temps délaissé par l'exploration spatiale, suscite à nouveau l'intérêt. La Chine a fait alunir en janvier un engin sur la face cachée et encore inexplorée de la Lune.
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Rassemblement contre l'antisémitisme: à Paris, une foule compacte, mais peu de jeunes | RTL, Monde |
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"Les jeunes sont de moins en moins concernés, ils s'en fichent. Ça me dégoute mais je leur en veux pas, ils ne sont pas assez bien informés": Ils étaient des milliers à Paris contre l'antisémitisme mais peu de jeunes, ont déploré de nombreux participants.
Dans la foule qui s'est réunie dès 18H00 sur la place de la République, le jeune homme qui proteste, Elias Hufnagel, n'a pourtant que 16 ans. Si ce lycéen parisien a tenu à se rendre au milieu de la foule compacte, c'est d'abord pour se rappeler de "ses ancêtres juifs". Et à l'endroit de ses camarades absents il se souvient qu"'il y a le foot ce soir..." (Lyon-FC Barcelone).
Si les organisateurs ont compté quelque 20.000 personnes à Paris, au milieu des pancartes barrées de "Non à la banalisation de la haine" ou "Juifs attaqués, République en danger", il y avait peu de participants de moins de 30 ans mais beaucoup de seniors, ont constaté des journalistes de l'AFP.
"Je pensais avoir inculqué une culture historique, je me suis trompée: l'enseignement de la Shoah ne parvient pas à toucher tout le monde. Je le prends pour moi et très mal", déplore Anne-Françoise, 64 ans, une retraitée de l'enseignement qui ne souhaite pas donner son patronyme.
"Mes grands-parents sont morts à Auschwitz et mes parents ont choisi la France. Heureusement qu'ils ne sont plus là car ils ne survivraient pas à ce qui se passe", dit-elle, une pancarte "#ça suffit" à la main.
A quelques mètres des innombrables personnalités politiques, dont le Premier ministre Édouard Philippe, confinées dans un espace réservé, quelques jeunes gens avaient tout de même pris part au rassemblement.
Entre plusieurs Marseillaise entonnées spontanément, Maya Vincent, 14 ans, collégienne à Montreuil, dans la banlieue Est de la capitale, raconte qu'"en ce moment, je ne peux pas dire que je suis fière d'être française".
Avec son étoile de David autour du cou, dans le métro, on lui dit parfois qu'elle ne devrait "pas être là". "Et en général personne ne réagit", se désole-t-elle.
Maximilien Ricci, 21 ans, étudiant, abonde: "J'ai un ami juif, je ressens son mal-être en ce moment et ça me dégoûte. Même si je ne suis pas directement concerné, il fallait être là".
La jeunesse avait pourtant été mise à l'honneur par les organisateurs: sur un podium, des adolescents se sont succédé au micro pour lire "Le métèque" de Moustaki ou Primo Levi, avec une émotion palpable.
Sandrine, 50 ans, cadre administratif dans une université de Seine-et-Marne, estime tout de même que "l'enseignement de la Shoah est de plus en plus compliqué dans certains établissements, voire impossible. C'est pour ça que la transmission est difficile aujourd'hui".
- Quelques "gilets jaunes" -
Au-delà de ces interrogations et ces regrets, le rassemblement s'est toutefois vécu comme un succès, eu égard à son affluence et à l'absence de tout débordement.
Dans une ambiance calme, voire recueillie, chacun a voulu témoigner de son indignation après les saillies antisémites proférées samedi lors d'une manifestation de "gilets jaunes", de la profanation mardi d'un cimetière juif en Alsace, dans un contexte de hausse généralisée des actes antisémites - +74% en 2018.
Drapé de bleu, blanc, rouge, Jonathan Beltar s'insurge: "On s'en prend aux hommes, aux femmes, aux enfants et maintenant aux cimetières: c'est sans fin".
Ce gestionnaire immobilier de 39 ans fait en outre observer que "les juifs sont une toute petite minorité en France et ils sont les champions du monde des victimes d'agressions: c'est catastrophique".
Dans la foule, une poignée de "gilets jaunes", disséminés, ont également voulu répondre à l'appel unitaire lancé par le PS puis relayé par d'innombrables partis politiques, associations et mouvements.
"Je suis là pour dénoncer l'instrumentalisation insoutenable du pouvoir qui insinue que ce mouvement social de grande ampleur est antisémite", s'insurge Patricia, une universitaire de 60 ans. Toujours le gilet fluo dans le dos.
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Affaire Benalla - Benalla placé en détention provisoire, après la révocation de son contrôle judiciaire | RTL, Monde |
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(Belga) Alexandre Benalla s'est vu ordonner mardi par un juge son placement en détention provisoire pour ne pas avoir respecté le contrôle judiciaire qui lui était imposé dans le cadre de l'enquête sur les violences du 1er mai 2018 à Paris, a annoncé son avocate. L'ex-collaborateur d'Emmanuel Macron était convoqué mardi matin par les juges d'instruction chargés de ce dossier, dans lequel il est mis en examen. Le 31 janvier, Mediapart avait publié des enregistrements clandestins d'une conversation datant de fin juillet entre M. Benalla et son ami Vincent Crase, également mis en examen dans cette affaire, alors qu'il leur était interdit d'entrer en contact. (Belga)
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Bernie Sanders, candidat à la présidentielle 2020, veut croire à la victoire | RTL, Monde |
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Le sénateur indépendant Bernie Sanders, candidat malheureux aux primaires démocrates de 2016 face à Hillary Clinton, s'est relancé mardi dans la course à la Maison Blanche, avec en ligne de mire Donald Trump.
En annonçant mardi son intention de briguer l'investiture démocrate à l'élection présidentielle, le sénateur du Vermont n'a pas caché son ambition: la victoire, face au "président le plus dangereux dans l'histoire moderne américaine" selon lui.
"Nous allons gagner", a-t-il dit à un journaliste de la chaîne CBS l'interrogeant sur la différence entre sa campagne de 2016 et celle à venir.
Bernie Sanders, 77 ans, visage désormais très connu de la politique américaine, est l'un des favoris parmi la dizaine de candidats qui se sont déjà lancés dans la course démocrate pour déloger le 45e président américain de la Maison Blanche.
Ce natif de Brooklyn, aux idées nettement marquées à gauche, qui assume l'étiquette "socialiste", a attaqué férocement le milliardaire républicain en annonçant sa candidature.
Donald Trump est un "menteur pathologique", a tancé ce pourfendeur de Wall Street lors d'un entretien avec une radio du Vermont, Etat du nord-est du pays, à laquelle il avait réservé son annonce.
"C'est un raciste, un sexiste, un homophobe, un xénophobe, quelqu'un qui grappille des gains politiques à bon marché en tentant de s'en prendre aux minorités, souvent des immigrants sans papiers", a tonné Bernie Sanders.
"Nous avons besoin d'un président qui comprenne que le changement climatique est réel, est une menace existentielle pour notre pays et pour notre planète", a également lancé M. Sanders dans une vidéo d'une dizaine de minutes. Une attaque frontale contre le président républicain, climato-sceptique, qui a retiré les Etats-Unis de l'accord de Paris sur le climat.
"Je souhaite bonne chance à Bernie", lui a répondu Donald Trump depuis le Bureau ovale. "Personnellement, je pense qu'il a laissé passer sa chance mais j'aime bien Bernie", a-t-il ajouté, notant même des points communs sur la question des échanges commerciaux.
- "Révolution politique" -
Lorsqu'il s'est présenté aux primaires démocrates en 2016, Bernie Sanders faisait figure d'"outsider", avant de tenir la dragée haute à Hillary Clinton. Celle-ci l'avait finalement emporté aux primaires, avant d'être in fine battue par Donald Trump.
La campagne de Bernie Sanders avait suscité un engouement important, notamment auprès des jeunes, avec des idées vues à l'époque comme radicales mais aujourd'hui défendues par d'autres démocrates, comme la benjamine du Congrès Alexandria Ocasio-Cortez, ancienne de la campagne Sanders de 2016, et bon nombre de candidats actuels à la primaire.
Couverture santé universelle, université publique gratuite et salaire minimum à 15 dollars: Bernie Sanders relève que beaucoup de ses promesses de 2016 sont maintenant "très très populaires".
La réponse du camp Trump, qui agite le mot "socialisme" comme un épouvantail, a fusé mardi matin.
"Bernie Sanders a déjà gagné le débat à la primaire démocrate parce que chaque candidat adopte son modèle de socialisme", que les Américains "vont rejeter", a écrit l'équipe de campagne de Trump pour 2020.
Preuve que la course est bien lancée, de nouveaux recrutements ont été annoncés dans l'équipe devant mener le président républicain vers sa réélection face à des candidats démocrates au "programme extrême".
- Longue route -
Mais la route est longue vers le 1600 Pennsylvania Avenue à Washington.
La popularité des idées progressistes de Bernie Sanders, qui appelle au renouvellement des élites, risque de se heurter à son profil, un septuagénaire blanc déjà candidat en 2016 alors que les autres prétendants affichent cette fois une grande diversité.
Certains militants du mouvement #MeToo avaient même condamné d'avance sa candidature, après que certaines des employées de sa campagne 2016 eurent indiqué avoir été sexuellement harcelées par des collègues plus âgés.
Bernie Sanders a présenté des excuses début janvier tout en assurant ne pas avoir été au courant des faits à l'époque.
L'homme aux cheveux blancs rebelles et au crâne dégarni, qui demeure populaire au sein des démocrates, a été élu à la Chambre des représentants de 1990 à 2006 avant de devenir sénateur. Il a été confortablement réélu en novembre.
La candidature d'un autre poids lourd démocrate, Joe Biden, ancien vice-président de Barack Obama, est également attendue.
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Strasbourg se recueille après la profanation du cimetière de Quatzenheim | RTL, Monde |
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Près de 1.700 personnes, selon la préfecture, se sont rassemblées mardi soir à Strasbourg, comme dans de nombreuses autres villes de France, pour dire "Ça suffit" alors que l'Alsace a été frappée le jour-même par la profanation d'un cimetière juif.
"Je suis là pour manifester ma désapprobation vis-à-vis de ce qui est fait à la communauté juive. (La profanation du cimetière de) Quatzenheim a certainement renforcé ma détermination à venir ici ce soir", a expliqué Benoît Meyer, un médecin de 57 ans, interrogé par l'AFP.
"Je trouve inadmissible que l'antisémitisme se poursuive sans qu'on ne fasse rien. S'il y a 30% d'antisémites en France, il reste 70% qui peuvent se montrer, comme ce soir", a observé Josette Kleitz, 75 ans, retraitée de Geudertheim (Bas-Rhin).
"Je suis née pendant la guerre, et ce qui m'a le plus horrifiée c'est l'étoile jaune", s'est-elle souvenue. "Personne n'a bougé", mais "comme avec +Je suis Charlie+, il aurait fallu +Je suis étoile jaune+".
De nombreux élus participaient à ce rassemblement organisé place de la République, ceints de leurs écharpes tricolores. Parmi eux, le maire (PS) de Strasbourg Roland Ries, le président (LR) de la Région Grand Est Jean Rottner ou l'ancienne maire (PS) Catherine Trautmann.
La lecture par deux jeunes gens de l'allocution prononcée par Simone Veil le 28 janvier 2005 à Auschwitz-Birkenau et d'un texte de Louis Aragon dénonçant la "plante monstrueuse" de l'antisémitisme a été suivie par une longue minute d'un silence pesant, puis d'une Marseillaise chantée par la foule.
Parmi les personnes rassemblées, une poignée d'entre elles avaient revêtu des "gilets jaunes" et portaient la kippa.
Cette cérémonie, que les organisateurs avaient voulu sobre, n'a duré qu'une dizaine de minutes. Un rassemblement interreligieux sera organisé mardi prochain place du Château à Strasbourg, près de la cathédrale, pour dire une nouvelle fois "non" à l'antisémitisme.
Sur change.org, une pétition en ligne du Consistoire israélite du Bas-Rhin, intitulée "le cri de Strasbourg", avait recueilli plus de 5.400 signatures mardi soir.
Lancée une semaine plus tôt, elle appelle à dire "non" à l'antisémitisme et à mener "une lutte sans merci contre ses "propagateurs" ou ceux du racisme.
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Page web de change.org
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Négociations commerciales avec la Chine: la date fatidique du 1er mars s'estompe | RTL, Monde |
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Le président Trump s'est montré optimiste mardi sur l'avancée des négociations commerciales entre Washington et Pékin au point de moins brandir la date fatidique du 1er mars pour infliger de nouvelles surtaxes sur les produits chinois.
Les négociations commerciales entre Washington et Pékin se passent "très bien", a affirmé le président à la Maison Blanche ajoutant que l'échéance du 1er mars au-delà de laquelle les Etats-Unis menacent d'infliger des surtaxes n'était "pas une date magique".
Les discussions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine, qui doivent mettre fin à la guerre des droits de douane déclenchée par Donald Trump, ont repris mardi dans la capitale américaine.
"Je pense que les discussions se passent très bien", a affirmé le président dans le Bureau ovale, ajoutant que ces pourparlers étaient toutefois "très complexes".
Interrogé sur la date limite du 1er mars, fixée par Washington pour obtenir un accord, le président américain a lancé: "je ne peux pas exactement vous donner de calendrier. La date n'est pas une date magique parce que beaucoup de choses se passent".
"On verra ce qui arrive", a-t-il ajouté.
Donald Trump avait déjà évoqué vendredi la possibilité d'étendre au-delà du 1er mars la trêve commerciale négociée avec son homologue chinois Xi Jinping lors d'un sommet fin novembre à Buenos Aires.
Les Etats-Unis ont menacé de faire passer le 1er mars de 10% à 25% les droits de douane sur des marchandises chinoises représentant 200 milliards de dollars d'importations annuelles si aucun accord n'était trouvé avec Pékin.
Ces discussions commerciales à Washington se mènent entre numéros 2 jusqu'à jeudi avant de reprendre au niveau des ministres vendredi.
Elles font suite à plusieurs jours de pourparlers à haut niveau à Pékin la semaine dernière à l'issue desquels les deux parties ont fait état de progrès tout en reconnaissant que des questions "très difficiles restaient en suspens".
- Progrès à faire -
Kevin Hassett, un conseiller économique de la Maison Blanche, a par ailleurs affirmé mardi que le fait que les discussions aient "encore lieu était un signe positif".
"Il y a encore beaucoup de progrès à faire", a-t-il ajouté sur la chaîne CNBC.
La Maison Blanche a rappelé lundi dans un communiqué qu'elle exigeait des changements structurels de la part de la Chine.
En langage diplomatique, cela signifie notamment l'arrêt du transfert imposé de technologies, le respect des droits de propriété intellectuelle, la fin du piratage informatique et la levée de barrières non tarifaires comme par exemple les subventions publiques.
Selon Bloomberg News, Washington a redemandé à Pékin de s'engager à maintenir la stabilité du yuan, une promesse qui serait partie de l'accord commercial entre les deux premières économies mondiales.
Citant deux personnes familières avec les négociations, Bloomberg indique que la question des devises a été évoquée à plusieurs reprises et que les Etats-Unis pourraient utiliser des droits de douane encore plus élevés pour répondre à un affaiblissement du yuan.
Robin Brooks, économiste en chef à l'Institute for International Finance a indiqué à l'AFP que la baisse de 6% du yuan, également connu sous le nom de renminbi (RMB), par rapport au dollar avait compensé l'impact des deux séries de droits de douane américains sur un total de 250 milliards de dollars en produits chinois.
"Le RMB est toujours sous-évalué", a affirmé cet expert. "Cependant, la devise s'est redressée depuis son point bas du 31 octobre, ce qui indique que les marchés s'attendent à un accord qui permettrait de réduire considérablement les droits de douane" - une opinion qu'il juge néanmoins "trop optimiste".
Pékin et Washington se sont imposés des droits de douane mutuels qui pèsent sur leurs secteurs manufacturiers et ont perturbé les marchés financiers mondiaux.
Selon M. Brooks, les entreprises chinoises ont également réduit leurs prix pour empêcher leurs ventes aux États-Unis de trop s'éroder, ce qui nuit à leurs résultats et signifie que le pays paie un prix économique pour la guerre tarifaire.
Depuis la détente de décembre, la Chine a repris ses achats de soja américain et s'est lancée dans des achats massifs de produits américains afin de rapprocher les négociateurs américains vers un accord.
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Lille: plus d'un millier de personnes se rassemblent contre l'antisémitisme | RTL, Monde |
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Plus d'un millier de personnes se sont rassemblées mardi soir à Lille pour "dire non" à l'antisémitisme, à l'instar de la maire socialiste de Lille Martine Aubry et du président des Hauts-de-France Xavier Bertrand (ex-LR), a constaté une journaliste de l'AFP.
La sénatrice UDI du Nord Valérie Létard était également présente.
Prenant la parole face à la foule, le délégué régional de la Ligue des droits de l'homme Alain Vantroys a rendu hommage aux "victimes de l'antisémitisme", citant notamment "l'assassinat ignoble d'Ilan Halimi", jeune juif torturé à mort par le "gang des barbares" en 2006, la mémoire de Mireille Knoll, octogénaire tuée à Paris en 2018, ou encore celle des victimes de l'Hypercacher en 2015.
Face au "déversement régulier des propos anonymes sur les réseaux sociaux", alors que "les slogans d'extrême droite réapparaissent sur les murs" de nos villes et dans des manifestations, "nous demandons aux pouvoirs publics et aux citoyens de ne pas baisser la garde", de "mobiliser des moyens" et de "s'opposer aux idéologies de division", a-t-il dit.
Les participants ont ensuite respecté une minute de silence, largement applaudie par la foule.
"On est heureux de se retrouver côte à côte", au delà des partis politiques, pour dénoncer "les actes ignobles, abjects, insupportables" observés ces derniers mois, à déclaré Mme Aubry devant des journalistes, déplorant "les insultes, les graffitis, les profanations".
"Il faut dire non, non, non à l’antisémitisme ! (...) Je me sens extrêmement malade que la France en soit là, car ça veut dire que notre pays va très mal", a-t-elle ajouté.
Au milieu de la foule très calme, des drapeaux de La France insoumise, des jeunesses communistes, de la Ligue des droits de l’homme ou encore du Parti communiste étaient notamment visibles.
"Gilets jaunes contre l'antisémitisme", clamait une pancarte, près d'une vingtaine de personnes vêtues de leur gilet.
"On nous traite depuis des mois de racistes, de xénophobes, d'antisémites… Je suis venu rappeler que ce mouvement est non violent, pacifiste, démocratique, qu'on cherche à mettre en avant l'humain, pas à s'opposer les uns les autres" et "qu'il ne faut pas nous confondre avec quelques énergumènes!", a déclaré à l'AFP Fabrice, "gilet jaune" et enseignant de 59 ans.
"Le monde est beau, parce qu'il est varié, stop à toute forme de discriminations", "Nous pensons aussi aux noirs, aux maghrébins, aux SDF, aux réfugiés", pouvait-on lire sur d'autres pancartes.
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Agression par arme blanche à Marseille: au moins deux blessés, l'agresseur tué | RTL, Monde |
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Un Marseillais de 36 ans, déjà condamné pour parricide, a blessé à l'arme blanche deux passants en plein après-midi mardi sur la Canebière à Marseille, avant d'être abattu par la police qui a ouvert le feu quand il a brandi une arme de poing.
Le procureur de la République de Marseille Xavier Tarabeux qui s'est aussitôt rendu sur place, a évoqué une "acte de droit commun". "Il n'y a rien qui permette, pour l'instant, de le considérer comme un acte terroriste mais on continue à vérifier", a affirmé le magistrat, au cours d'une conférence de presse.
L'agresseur "ne prononce aucun mot, aucune parole, comme +Allah Akbar+ par exemple, de nature à laisser penser à un acte terroriste", a ajouté M. Tarabeux.
Outre les deux passants blessés par arme blanche, dont l'un a été atteint à la nuque, une troisième personne a reçu des éclats de balles. Leur pronostic vital n'était pas engagé.
Une quatrième personne, présentant une estafilade à la joue, s'est ensuite présentée, affirmant avoir été blessée par l'agresseur des deux passants, a poursuivi le magistrat. L'enquête, confiée à la police judiciaire, devra le confirmer.
- Fasciné par les armes -
L'agresseur, Karim Lacheheb, était inconnu des services de renseignement, selon des sources proches de l'enquête, mais il avait été condamné en 2005 à 15 ans de prison par la cour d'assises des Bouches-du-Rhône, pour le meurtre de son père, commis à l'aide d'une carabine. Il était alors décrit comme coléreux et fasciné par les armes, selon l'accusation rapportant des propos de ses proches.
Ses accès de colère violente lui avaient valu plusieurs renvois de différents établissements scolaires. Il était encore qualifié de "psychiquement fragile".
A sa sortie de prison, il avait été à nouveau condamné à deux peines de six mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve. Ce sursis ayant été révoqué, il figurait depuis la mi-janvier sur le fichier des personnes recherchées.
Les agressions se sont produites vers 16h45, à l'intersection entre la Canebière, principale artère du centre-ville, et la rue de Rome, extrêmement fréquentées à cette heure ensoleillée durant cette période de vacances. Le quartier a été partiellement bouclé et le trafic des tramways interrompu.
D'importantes forces de marins-pompiers et de police dont les hommes de la police scientifique sont rapidement arrivés sur place, dressant des palissades blanches pour se protéger des regards.
L'homme a d'abord agressé une première personne, puis une deuxième, avant de prendre la fuite en remontant la Canebière, a décrit le procureur. La police ayant été alertée, un fourgon de police a tenté de le renverser. L'agresseur a alors sorti une arme de poing, les policiers ont ouvert le feu. Grièvement blessé, il est décédé peu après.
Le maire LR de Marseille Jean-Claude Gaudin s'est rendu sur place. "L'enquête déterminera s'il s'agit d'un attentat ou d'un tragique fait divers", a-t-il indiqué dans un communiqué, saluant "le travail et le professionnalisme des forces de l'ordre".
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Virginie Viard, nouvelle créatrice de Chanel, sort de l'ombre de Lagerfeld | RTL, Monde |
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Virginie Viard s'est employée pendant plus de 30 ans, dans l'ombre de Karl Lagerfeld, à sublimer les idées du couturier-star. La nouvelle créatrice de Chanel, qui goûte très peu les feux de la rampe, devra désormais faire sans son célebrissime mentor.
La maison Chanel n'a pas hésité: la nomination de cette grande brune pour "continuer de faire vivre l’héritage de Gabrielle Chanel et de Karl Lagerfeld" a été annoncée en même temps que le décès du couturier allemand mardi.
Virginie Viard, le regard charbonneux, se définit comme une "fille Chanel" et se garde de dévoiler son âge, comme c'est encore souvent le cas dans le milieu de la mode.
Elle a rejoint la maison Chanel en tant que stagiaire en broderie de haute couture en 1987 - quatre ans après l'arrivée aux commandes de Lagerfeld - sur la recommandation d’une voisine de ses parents proche du prince Rainier de Monaco.
Karl Lagerfeld présentait Virginie Viard comme ses "bras droit et bras gauche à la fois". Elle préférait rester dans l'ombre en confiant même un jour au magazine Elle "détester être à l'honneur".
Le 22 janvier 2019, à l'issue du défilé haute couture auquel Karl Lagerfeld, "fatigué", n'avait pu se présenter, une première depuis ses débuts chez Chanel en 1983, elle avait tout de même dû forcer sa nature et venir saluer le public aux côtés de la "mariée", la dernière silhouette du défilé.
- "J'aime la mode qui dure" -
"J'imagine qu'on est complémentaires (avec Lagerfeld), je le comprends bien, j'arrive à sublimer ce qu'il a envie de faire, j'ai compris où il voulait emmener Chanel, mais je ne peux pas vraiment l'expliquer, c'est comme ça!", a-t-elle expliqué à l'AFP en 2015.
"Karl donne toujours le thème du défilé assez longtemps à l'avance, il pense à son décor six mois ou un an à l'avance, comme ça on a le temps d'imaginer ce qu'on verrait dans le décor", racontait-elle.
"On a appris à travailler avec lui, ça va assez vite! Il ne reste pas pendant trois heures sur une robe, tout de suite il voit si ça rend bien ou pas".
En novembre 2017, elle précisait dans une interview au Telegraph ses missions dans l'ombre de Karl Lagerfeld: "Je donne vie aux collections avec les ateliers et les maisons du Métier d'Art, d'après les croquis de Karl. Je coordonne les équipes, collabore avec les fournisseurs et choisis les tissus. (...) J'essaie de lui plaire, mais j'aime aussi le surprendre".
Dans une de ses rares interviews en 2017 au magazine Madame Figaro, Virginie Viard racontait aussi comment elle réalisait en 3D les croquis de son mentor. "Je traduis facilement ses croquis. Nous avons une connivence de longue date. Je suis directrice de studio, avec sept ateliers, huit collections. Mais c'est Karl qui dirige les essayages".
Détail étonnant malgré sa proximité avec "Karl", elle confiait aussi continuer à le vouvoyer: "C'est la seule personne que je connais très bien et que je vouvoie. Ça me plaît."
Souvent habillée en veste et des pantalon slim noirs, Virginie Viard dit aimer "la mode qui dure (...) les vêtements qui finalement ne sont pas à la mode" et estime qu'il suffit de porter un joli accessoire sur un T-shirt noir pour être chic.
"La mode se démode, le style jamais": cette fameuse phrase de Coco Chanel sert de mantra à la nouvelle créatrice de Chanel, qui vivra son baptême du feu dès le 5 mars pour un défilé prêt-à-porter automne-hiver 2019-20 à Paris.
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Trump a voulu mettre un de ses soutiens à la tête d'une enquête le visant | RTL, Monde |
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Donald Trump a demandé qu'un procureur de New York, considéré comme un de ses soutiens, soit chargé d'une enquête le visant, rapporte mardi le New York Times, précisant que le président n'était pas parvenu à ses fins.
Il s'agit de l'enquête sur les versements effectués par son ancien avocat, Michael Cohen, à deux femmes, Stormy Daniels et Karen McDougal, pour acheter leur silence sur une liaison supposée avec Donald Trump.
Inquiet de voir le dossier le menacer d'un peu trop près, l'ancien promoteur immobilier aurait demandé au ministre de la Justice par intérim, Matthew Whitaker, d'intervenir.
Il souhaitait ainsi que le procureur fédéral de Manhattan Geoffrey Berman, considéré comme un soutien de Donald Trump, reprenne l'enquête en main.
M. Berman s'étant récusé de l'enquête pour éviter tout soupçon de conflit d'intérêts. Il avait, jusqu'ici, confié le dossier à l'un des procureurs de son équipe, Robert Khuzami.
Rien n'indique, selon le New York Times, que le ministre par intérim ait fait quoi que ce soit, par la suite, pour suivre les ordres du président. M. Berman n'est pas intervenu dans l'enquête.
Matthew Whitaker a été remplacé jeudi par Bill Barr, après sa confirmation par le Sénat.
Dans le dossier évoqué par le New York Times, Michael Cohen a été condamné en décembre à 3 ans d'emprisonnement, notamment pour infraction à la législation sur le financement des campagnes électorales.
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La famille d'une Britannique de l'EI "déçue" par sa déchéance de nationalité | RTL, Monde |
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La famille de Shamima Begum s'est dite "très déçue" mardi de la décision du gouvernement britannique de retirer sa nationalité britannique à la jeune femme qui avait rejoint le groupe jihadiste Etat islamique en Syrie et souhaite désormais rentrer au Royaume-Uni.
"La famille est très déçue de l'intention du ministère de l'Intérieur de donner l'ordre de déchoir Shamima de sa nationalité", a indiqué son avocat, Tasnime Akunjee, sur Twitter.
"Nous examinons toutes les voies légales pour contester cette décision", a-t-il ajouté.
Selon ITV News, le ministère de l'Intérieur a adressé une lettre à la mère de Shamima Begum, reçue mardi, l'informant de la décision du ministre de l'Intérieur Sajid Javid de lui retirer sa nationalité britannique. Le courrier souligne aussi la possibilité de faire appel.
Interrogé par l'AFP, le Home Office n'a pas réagi dans l'immédiat.
Au Royaume-Uni, le ministre de l'Intérieur a le pouvoir de déchoir un citoyen britannique de sa nationalité s'il estime que la décision relève de "l'intérêt général", et à condition qu'elle ne le rende pas apatride.
Shamima Begum, 19 ans, originaire de l'est londonien, avait rejoint l'organisation EI en Syrie en 2015, avec deux adolescentes fréquentant la même école qu'elle.
Elle est actuellement cantonnée dans un camp de réfugiés du nord-est syrien après avoir fui, à l'instar de centaines de proches de jihadistes de l'EI, les combats dans l'est du pays.
Elle y a donné naissance à son troisième enfant durant le week-end et réclamé de la "compassion" afin de rentrer au Royaume-Uni avec son bébé, tout en disant ne pas regretter d'avoir rejoint la Syrie. Ses deux premiers enfants sont décédés de maladie et malnutrition.
Le cas de Shamima Begum illustre le dilemme auquel sont confrontés plusieurs gouvernements européens, entre interdire le retour de leurs ressortissants jihadistes pour des questions de sécurité, ou leur permettre de revenir pour les traduire en justice.
La patronne de Scotland Yard, Cressida Dick, a indiqué mardi que la jeune femme pourrait être arrêtée, interrogée et faire l'objet d'une enquête si elle revenait.
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Alexandre Benalla envoyé en prison après la révocation de son contrôle judiciaire | RTL, Monde |
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Alexandre Benalla va passer une première nuit en prison: un juge a décidé mardi de placer en détention provisoire l'ancien collaborateur d'Emmanuel Macron pour ne pas avoir respecté son contrôle judiciaire, dans l'enquête sur les violences du 1er mai 2018 à Paris qui lui vaut d'être mis en examen.
L'ex-chargé de mission de l'Élysée avait été convoqué mardi matin au tribunal de Paris par les juges d'instruction, tout comme son ami Vincent Crase, ancien employé de la République en marche, lui aussi mis en examen.
Le 31 janvier, Mediapart avait publié des enregistrements clandestins d'une conversation entre les deux hommes, datant du 26 juillet, soit quatre jours après leur mise en examen et alors que la justice leur avait interdit d'entrer en contact.
Suivant les réquisitions du parquet, les magistrats instructeurs ont choisi de saisir le juge des libertés et de la détention (JLD) qui a ordonné le placement en détention provisoire de M. Benalla, a indiqué une source judiciaire. Le cas de M. Crase devait être étudié dans la foulée mardi soir.
"Il n'y a pas de justification à cette révocation", a réagi, à l'issue de l'audience devant le JLD, l'avocate d'Alexandre Benalla, Me Jacqueline Laffont, annonçant qu'elle avait interjeté appel de cette décision.
- Rapport sénatorial mercredi -
Un référé-liberté, une procédure pour tenter d'obtenir une remise en liberté de façon plus rapide que par la voie de l'appel, a également été déposé, a précisé Me Laffont.
"On l'incarcère aujourd'hui pour une prétendue concertation qui aurait eu lieu il y a sept mois. Tout cela est ridicule", a ajouté l'avocate.
La défense d'Alexandre Benalla conteste la légalité des enregistrements publiés par Mediapart, estimant leur origine douteuse car ne provenant selon elle ni d’écoutes judiciaires, ni d’écoutes administratives.
Ses avocats ont déposé une plainte le 14 février pour "détention illicite d'appareils ou dispositifs techniques de nature à permettre la réalisation d'interceptions", "atteinte à l'intimité de la vie privée", "atteinte à la représentation de la personne" et "faux", selon une source proche du dossier.
Vincent Crase a lui aussi porté plainte par le biais de son avocat.
Cette contre-offensive intervenait alors que le parquet de Paris a chargé le 4 février la Brigade criminelle d'une enquête pour "atteinte à l'intimité de la vie privée" et "détention illicite d'appareils ou de dispositifs techniques de nature à permettre la réalisation d'interception de télécommunications ou de conversations". Autrement dit pour identifier les conditions et l'origine de ces mystérieuses captations.
Depuis sept mois, l'affaire n'en finit pas d'empoisonner l'exécutif. Partie des révélations du Monde en juillet sur des violences du 1er mai, elle a connu de multiples rebondissements.
En janvier, Alexandre Benalla a de nouveau été mis en examen pour utilisation abusive de passeports diplomatiques après son licenciement.
Puis, le 7 février, le Parquet national financier a confirmé avoir ouvert une enquête sur un contrat signé entre Vincent Crase et un sulfureux oligarque russe, dans lequel l'ancien conseiller du président Macron aurait joué le rôle d'intermédiaire. Selon Mediapart, ces investigations visent des soupçons de corruption.
Alors que l'Élysée était déjà dans la tourmente, l'affaire des enregistrements de Mediapart a touché Matignon: le 7 février, la cheffe de la sécurité du Premier ministre, Marie-Élodie Poitout, a présenté sa démission après des rumeurs selon lesquelles cette conversation aurait eu lieu chez elle.
Celle-ci a expliqué avoir rencontré avec son compagnon Chokri Wakrim M. Benalla fin juillet à leur domicile, mais assuré ne pas connaître M. Crase et n'avoir "aucun lien avec les enregistrements".
Mercredi, la commission sénatoriale d'enquête, qui a été constituée après les violences du 1er mai, doit rendre publiques ses conclusions sur les dysfonctionnements dans les services de l'État qui ont pu émailler cette affaire.
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Commerce: les négociations avec Pékin "se passent très bien" (Trump) | RTL, Monde |
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Les négociations commerciales entre Washington et Pékin se passent "très bien", a affirmé mardi le président Donald Trump ajoutant que l'échéance du 1er mars au-delà de laquelle les Etats-Unis menacent d'infliger des surtaxes n'était "pas une date magique".
Les discussions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine, qui doivent mettre fin à la guerre des droits de douane déclenchée par Donald Trump, ont repris mardi dans la capitale fédérale américaine.
"Je pense que les discussions se passent très bien", a affirmé le président depuis la Maison Blanche, ajoutant que ces pourparlers étaient toutefois "très complexes".
Interrogé sur la date limite du 1er mars que Washington a fixée pour obtenir un accord sous peine d'infliger de nouveaux droits de douane sur des produits chinois, le président américain a lancé: "Je ne peux pas exactement vous donner de calendrier. La date n'est pas une date magique parce que beaucoup de choses se passent".
"On verra ce qu'il arrive", a-t-il ajouté, s'exprimant dans le Bureau ovale.
Donald Trump a déjà évoqué vendredi la possibilité d'étendre au-delà du 1er mars la trêve commerciale négociée avec son homologue chinois Xi Jinping lors d'un sommet fin novembre à Buenos Aires.
Les Etats-Unis ont menacé de faire passer le 1er mars de 10% à 25% les droits de douane sur des marchandises chinoises représentant 200 milliards de dollars d'importations annuelles si aucun accord n'était trouvé avec Pékin.
Ces discussions commerciales à Washington se mènent entre numéros 2 jusqu'à jeudi avant de reprendre au niveau des ministres vendredi.
Elles font suite à plusieurs jours de pourparlers à haut niveau à Pékin la semaine dernière à l'issue desquels les deux parties ont fait état de progrès tout en reconnaissant que des questions "très difficiles restaient en suspens".
Kevin Hassett, un conseiller économique de la Maison Blanche, a par ailleurs affirmé mardi que le fait que les discussions aient "encore lieu était un signe positif".
"Il y a encore beaucoup de progrès à faire", a-t-il ajouté sur la chaîne CNBC.
La Maison Blanche a rappelé lundi dans un communiqué qu'elle exigeait des changements structurels de la part de la Chine ce qui, en langage diplomatique, signifie notamment l'arrêt du transfert imposé de technologies, le respect des droits de propriété intellectuelle, la fin du piratage informatique et la levée de barrières non tarifaires comme par exemple les subventions publiques.
Selon Bloomberg News, Washington a redemandé à Pékin de s'engager à maintenir la stabilité du yuan, un engagement qui serait partie de l'accord commercial entre les deux premières économies mondiales.
Les porte-parole des services du représentant au Commerce (USTR) et du Trésor, qui participent aux discussions, n'ont pas fait de commentaires mardi.
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Nigeria: "plus de 130" morts dans une attaque dans le nord-ouest | RTL, Monde |
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Le bilan de l'attaque lancée la semaine dernière par des hommes armés dans le nord-ouest du Nigeria est passé à plus de 130 morts, a annoncé le gouverneur de l'Etat de Kaduna, évoquant un mobile ethnique.
"Les dernières informations dont nous disposons font état de plus de 130 personnes tuées", a déclaré le gouverneur Nasir El-Rufai à l'issue d'une réunion du président nigérian Muhammadu Buhari avec des chefs militaires et des responsables de la sécurité.
Le chef de la police de l'Etat de Kaduna, Ahmad Abdulrahman, qui a participé à cette réunion, a annoncé que onze personnes avaient été arrêtées.
Le bilan précédent de l'attaque contre huit villages du district de Kajuru annoncée vendredi était de 66 morts.
"Le gouvernement demande aux leaders communautaires, traditionnels et religieux dans ce district d'éviter toute vengeance et de faire confiance aux forces de sécurité et à la justice pour retrouver les criminels", avait alors demandé M. El-Rufai.
Un représentant de la communauté chrétienne adara, majoritaire dans la région, a déclaré à l'AFP qu'il y avait eu des attaques répétées lancées par des Peuls musulmans au cours des trois dernières années.
Au cours du week-end, le gouverneur avait déclaré que les victimes étaient des Peuls. Mais la communauté chrétienne a démenti qu'il y ait eu des attaques contre les Peuls.
L'Etat de Kaduna est souvent victime d'attaques de groupes armés, dans cette région particulièrement instable où s'affrontent des bandits voleurs de bétail ou des groupes religieux extrémistes.
Toute l'année 2018 a été marqué par de nombreux incidents dans les Etats de Zamfara, Kaduna et Katsina, où des bandes organisées sèment la panique et pratiquent les enlèvements de masse contre rançons.
Le Nigeria, géant de 190 millions d'habitants se prépare à voter samedi, avec une semaine de retard, pour élire un nouveau président.
Kaduna avait été le foyer de très grandes violences électorales en 2011, où des centaines de chrétiens avaient été tués après la défaite du candidat musulman, l'ex-général Muhammadu Buhari, face au chrétien Jonathan Goodluck.
Désormais président, M. Buhari affrontera samedi Atiku Abubakar, autre Haoussa du Nord, pour un scrutin qui s'annonce particulièrement serré et sous tension.
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F1: première pour Leclerc au niveau de Vettel ! | RTL, Monde |
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Pas du genre à perdre son temps, Charles Leclerc, qui à 21 ans aborde sa première saison avec Ferrari et sa deuxième en F1, a fait jeu égal avec son coéquipier Sebastian Vettel au deuxième jour des essais d'avant-saison mardi.
Pour ses premiers tours de roues dans la Ferrari de 2019, le Monégasque a terminé en haut de la feuille des temps avec un chrono de 1 min 18 sec 247/1000. A 86/1000 seulement de celui du quadruple champion du monde 2010-2013 la veille !
Appelé par la Scuderia pour remplacer le Finlandais Kimi Räikkönen à l'issue de sa saison de "rookie" chez Sauber, Leclerc, qu'on sait très fort mentalement, ne s'est laissé impressionner ni par l'enjeu ni par sa nouvelle monture bien plus performante.
"Je me suis rapidement senti à l'aise dans la voiture et je dois dire que j'ai vraiment apprécié, a-t-il confié dans un communiqué diffusé par son écurie. Il y a toujours de l'émotion quand vous montez dans une Ferrari, mais j'ai mis ça de côté car j'avais du boulot à faire pour l'équipe."
Autre jeune homme en vue, Pierre Gasly, promu chez Red Bull à 23 ans après quelques Grand Prix en 2017 et une saison en 2018 avec Toro Rosso. Le Français a bouclé la découverte de sa monoplace avec le 7e temps à 1 sec 567/1000, mais aussi une sortie de piste en fin d'après-midi, terminée dans les barrières de protection.
"Je me sentais bien dans la voiture donc nous avons pu faire plus de 90 tours. Il y a du potentiel, a-t-il commenté. Malheureusement, j'ai perdu la voiture avant la fin de journée, donc nous n'avons pas pu terminer. On cherche la limite, j'ai réaccéléré et perdu l'arrière, j'ai été un peu surpris et après il n'y a pas grand-chose que tu puisses faire."
- Williams bientôt en piste ? -
Le "rookie" britannique Lando Norris (McLaren), sur des pneus plus tendres et donc plus rapides, et le Danois Kevin Magnussen (Haas) complètent le top 3 dans la même seconde.
Les autres novices thaïlandais Alexander Albon (Toro Rosso) et italien Antonio Giovinazzi (Alfa Romeo Racing), également chaussés de pneus plus tendres, ferment le top 5 à peine au-delà de la seconde.
Quintuple championne du monde en titre pilotes et constructeurs, Mercedes évolue autour d'une seconde 5/10 derrière la Scuderia. Mais aucun enseignement n'est à en tirer, les deux principales forces du plateau ne suivant pas le même programme d'essais.
Le roulage se poursuit mercredi et jeudi, puis du mardi 26 février au vendredi 1er mars, toujours à Barcelone.
On attend de voir quand Williams, privée des deux premiers jours d'essais faute d'avoir terminé sa voiture dans les temps, sera en mesure de prendre la piste.
"Notre voiture devrait arriver sur le circuit entre 04h00 et 05h00 demain (mercredi) matin, indique une porte-parole de l'écurie. De toute évidence, il y aura encore beaucoup à faire mais nous travaillerons aussi vite que possible. Il est peu probable que nous puissions sortir avant le déjeuner."
Le premier Grand Prix de 2019 aura lieu en Australie le 17 mars.
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L'affaire Benalla, le "sparadrap" de Macron | RTL, Monde |
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L'affaire Benalla est "une tempête dans un verre d'eau", avait déclaré Emmanuel Macron fin juillet. Mais, sept mois plus tard, ses vagues successives n'en finissent pas de fragiliser le chef de l'Etat, mettant en cause ses plus proches collaborateurs.
Le placement en détention provisoire mardi soir de l'ex-collaborateur du chef de l'Etat pour ne pas avoir respecté le contrôle judiciaire qui lui était imposé dans le cadre de l'enquête sur les violences du 1er mai 2018 à Paris et la présentation mercredi d'un très attendu rapport d'enquête du Sénat, dominé par l'opposition, ne sont que les énièmes épisodes de ce feuilleton qui voit se succéder mises en cause, perquisitions, auditions, révélations de la presse et interpellations au Parlement depuis sept mois.
Tant et si bien qu'il est souvent comparé par les éditorialistes au "sparadrap" dont n'arrive pas à se débarrasser Emmanuel Macron, à l'instar du capitaine Haddock dans l'album de Tintin L'Affaire Tournesol.
Et nul se s'avance à prédire quand cessera cette affaire, dont le déclenchement, le 28 juillet, a marqué la fin d'une première année plutôt souriante pour le quinquennat d'Emmanuel Macron.
Des élus de l'opposition y voient "une affaire d'Etat". Qui est menée par MM. Benalla et Macron, "des gamins sans limites, animés par un sentiment de surpuissance, qui s'exonèrent de toutes les règles de la République", selon le sénateur François Grosdidier (LR), membre de la commission d'enquête.
Mais, pour le député LREM Alain Tourret, membre de la commission des Lois et avocat de profession, il s'agit plutôt d'"une affaire de cornecul", qui a "alourdi le climat politique" jusqu'à jouer un rôle dans le déclenchement de la contestation des "gilets jaunes".
Dans les premières semaines, l'affaire crée des tensions au sein même du gouvernement, que décide de quitter fin août le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, après en avoir renvoyé la responsabilité sur l'Elysée devant la commission d'enquête parlementaire.
- "Dysfonctionnements" -
Puis se succèdent les révélations sur les "dysfonctionnements" ayant permis à Alexandre Benalla, malgré sa jeunesse et son inexpérience, de gagner autant d'influence. Jusqu'à ne pas rendre un téléphone crypté Teorem et utiliser un passeport diplomatique pour aller, selon la presse, en Afrique rencontrer notamment le président tchadien Idriss Déby alors qu'il avait été licencié par l'Elysée.
La dernière affaire en date porte sur un contrat de sécurité bénéficiant à un oligarque russe qui aurait, selon Mediapart, été "négocié" par Alexandre Benalla, du temps où il était encore à l'Elysée. Le parquet national financier a indiqué avoir ouvert une enquête.
"Il y a eu des dysfonctionnements à l'Élysée" qui "sont insupportables et incompréhensibles pour les Français", a reconnu le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux après ces dernières révélations fin janvier.
Au fil des mois, les sénateurs ont auditionné de nombreux proches collaborateurs d'Emmanuel Macron, comme son bras droit Alexis Kohler, son directeur de cabinet Patrick Strzoda, son chef de cabinet François-Xavier Lauch ainsi que des responsables de la sécurité de l'Elysée, autant d'hommes de l'ombre brutalement exposés à la notoriété en direct à la télévision.
Les enquêteurs soupçonnent en outre Ismaël Emelien, le "conseiller spécial" du président, d'avoir récupéré des vidéos qu'Alexandre Benalla avait obtenu illégalement auprès de la police pour se disculper après les violences du 1er mai. Ismaël Emelien a récemment annoncé son départ de l'Elysée, en plein milieu d'une vaste réorganisation des services.
Sans le mettre directement en cause, ces développements ont eu un impact négatif sur l'image d'Emmanuel Macron, qui n'a cessé de dégringoler dans les sondages avant d'amorcer une remontée depuis le lancement du grand débat.
Alexandre Benalla a récemment affirmé avoir continué à communiquer à plusieurs reprises avec lui fin 2018, des échanges qui se sont résumés à deux sms selon l'Elysée.
Depuis, les ponts semblent avoir définitivement été coupés entre le président et Alexandre Benalla, "qui se venge de son licenciement pour faute grave en entretenant tout un faisceau de contrevérités et d'approximations", a affirmé l'Elysée fin 2018.
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Gymnastique: Leung, ex-dirigeante de la NBA, nommée présidente de la Fédération américaine | RTL, Monde |
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Li Li Leung, ancienne vice-présidente de la Ligue américaine de basket, a été nommée mardi à la tête de la Fédération américaine de gymnastique, en lutte pour sa survie après le scandale des abus sexuels de l'ancien médecin Larry Nassar.
"Comme tout le monde, j'étais bouleversée et en colère d'apprendre les abus et les manquements des institutions qui ont laissé tomber les athlètes", a déclaré Leung. "J'admire le courage et la force des survivants et je ferai de la résolution de leurs revendications une priorité".
Li Li Leung, elle-même ancienne gymnaste, prendra ses fonctions le 8 mars au sein du siège de la Fédération à Indianapolis.
En 23 mois, USA Gymnastics vient de changer pour la quatrième fois de président. Une instabilité révélatrice de la crise au sein de l'institution depuis les révélations puis l'emprisonnement de Larry Nassar, condamné début 2018 à plusieurs lourdes peines de prison pour avoir agressé au moins 250 victimes, parmi lesquelles la star mondiale de la discipline Simone Biles.
Le Comité olympique américain (USOC) a depuis menacé de retirer son agrément et de démanteler USA Gymnastics, qui a été accusée d'avoir couvert les crimes de Nassar.
"La combinaison unique de ses compétences en affaires, de son expérience en management et de sa passion pour la gymnastique fait de Li Li la personne idéale pour diriger notre organisation à ce moment important de notre histoire", a déclaré Kathryn Carson, membre du conseil d'administration de USA Gymnastics.
La fédération s'est déclarée en décembre dernier en faillite alors qu'elle doit faire face aux poursuites judiciaires et demandes d'indemnisation des victimes. En se plaçant sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites, USA Gymnastics, qui a perdu la plupart de ses sponsors, espère pouvoir indemniser les victimes.
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